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articles_007.jpg Assis confortablement dans un fauteuil de mafieux, j'ai pu essayer Le Parrain 2. Ce jeu ne vous met met pas dans la peau de Michaël Corléone, mais dans celle d'un certain Dominic, mis à la tête de la famille au début du jeu. Le but est de conquérir la ville, comme tout boss de famille mafieuse qui se respecte.



Le jeu se veut un mélange entre GTA, Commando et Monopoly. A l'instar d'un driver, Dominic évolue dans plusieurs villes différentes : La Havane, Miami et New York. En vue de dessus, elles ont l'air un peu petites, et il est probable qu'on en fasse vite le tour. On peut y voler des voitures typiques des années 50 (dont le nombre est encore secret), y écraser des piétons ou les trouer de balles si ça nous chante... Et malgré le clipping indécent de cette version Alpha, ça peut être un bon petit jeu sandbox.

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Mais à coté de ça, on a aussi droit à des éléments de stratégie : c'est le coté Monopoly du jeu. Entre deux combats, on doit gérer les « commerces » mafieux de la ville. Le problème, c'est la concurrence avec quatre autres familles hostiles, qui elles aussi ont des casinos et des entrepôts illégaux d'armes. En appuyant sur pause, une carte en 3D simplifiée permet de voir toute la ville comme un plateau de jeu de société, avec des bâtiments colorés en fonction de la famille à laquelle ils appartiennent. Les différents types de commerces n'ont pas été révélés, mais on sait qu'ils auront des répercussions sur les finances de la famille (évidemment) et donneront des bonus en combat (comme des munitions supplémentaires). Pour les conquérir, il faudra tuer les propriétaires officieux et racketer l'officiel. On peut aller aider des personnages tiers pour qu'ils nous aident à leur tour. Un coup de pouce à un policier verreux et il mettra en prison pendant une semaine les membres gênants d'une famille concurrente.

Fait intéressant, on peut tout à fait se comporter en patron plus qu'en héros, en envoyant des gros bras conquérir ou faire exploser un casino adverse. Mais on laisse alors le hasard décider, et il est peut-être plus sage d'y aller en personne : on n'est jamais mieux servi que par soi-même. On nous l'a assuré, envoyer des salariés faire leur travail ne se traduit pas seulement par un simple changement de paramètres. Si vous allez les espionner, vous les verrez entrer et combattre à l'intérieur du bâtiment visé.

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Au total, on peut avoir jusqu'à sept seconds couteaux à son service, mais on est limité à trois par missions. Car on ne fait pas cavalier seul quand on se déplace. Il faut choisir ses coéquipiers selon leurs compétences et leur caractère. Un diplômé de médecine permettra de durer plus longtemps sous les balles, un autre sera capable de couper les fils barbelés pour se faufiler en territoire ennemi. C'est l'aspect « commando » du jeu. Par contre, loin de la franche camaraderie des vaillants soldats alliés du vieux jeu, il sera parfois nécessaire de « licencier définitivement » un employé qui déconne, pour le remplacer par un autre plus fiable.

Tous ces concepts sont prometteurs, mais pour savoir si le tout est cohérent et vraiment intéressant, il faudrait pouvoir y jouer.
par lepape Commenter
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