À l'usage, les qualités et les inconvénients liés à l'incorporation de switchs mécaniques sont perceptibles. Par rapport à un clavier à membrane, le gain en terme de confort et de réactivité est appréciable. Aucun problème pour les frappes multiples, puisque si vous vous amusez à activer 8 ou 10 touches simultanément, leur saisie sera reconnue. En revanche, la frappe est évidemment plus bruyante lors de la saisie d'un texte que sur un claver à membrane. Un détail qui pourra agacer l'entourage et qui peut peser lors de l'acquisition de ce type de clavier.

Si vous jouez dans un espace sombre (ce qui n'est pas très recommandé pour nos petits yeux) le rétroéclairage sera un atout pour vous. Il n'est pas agressif, cela même avec la puissance réglée à 100 %, et les touches restent parfaitement lisibles.

En mode de jeu, car ce clavier est spécialement conçu pour les amateurs FPS, l'Ultor a fait ses preuves. Le temps de réponse est immédiat, et on apprécie grandement les Kaihua qui permettent le traitement simultané de plusieurs touches. En effet, dans les jeux comme Battlefield 4, vous pourrez sans aucun problème effectuer en même temps les actions d'avancer + sauter + lancer une grenade en allant sur la droite, le tout en sprintant. Mais nous n'avons que 5 doigts, car l'autre main est sur la souris.

Mais avant de craquer sur ce clavier, il y a tout de même deux points qui peuvent avoir une importance pour certains acheteurs, à savoir :

• L'absence d'un port USB, pour la connexion d'une petite clé USB par exemple ;
• L'absence d'une partie clavier numérique.

Mais pour ce dernier point, nous savions qu'il serait absent, car l'Ultor est dit « TKL » , pour Ten Key Less – comprendre sans les 10 touches du pavé numérique.