L'installation de la M7 est simple. Il suffit de brancher la souris dans un port USB et d'installer le logiciel, qu'il aura fallu au préalable télécharger sur le site. Nous utilisons dans ce test la version 1.0, pesant seulement 12,5 Mo. Malheureusement pour les réfractaires à la langue de Shakespeare, celui-ci semble ne pas être disponible en français à l'heure de la rédaction de ce test.

La souris Thunder M7 utilise un pilote dénommé Aorus Macro Engine. Contrairement à ce que ce nom laisse penser, il gère l'intégralité de la configuration, pas seulement la partie dédiée aux macros. Il n'est pas certain que ce pilote sera unifié pour l'ensemble des périphériques de jeux de chez Aorus, car à ce jour il n'y a qu'un seul autre produit disponible — le tapis Thunder P3 — au catalogue du constructeur. Un clavier mécanique, dénommé K7, est d'ores et déjà annoncé, mais sans plus de précision à ce niveau.

L'interface du pilote est très claire, et est séparée en 3 parties distinctes.


La première section traite des profils. Il y en a 5 distincts, représentés chacun par une couleur différente. En fait, c'est de cette couleur que s'illumine la molette pour indiquer le profil actif. Cela semble plus pratique à l'usage que d'autres systèmes déjà vus chez Logitech et Razer, où c'est le nombre de LEDs allumées ou éteintes qui sert d'indicateur. Pour chacun des profils, on peut choisir du rôle de chacun des boutons, et ils sont vraiment tous paramétrables sur cette souris. On peut leur affecter des fonctions Windows, des appuis de touches, et bien évidemment, leur attribuer des macros, qui se configurent dans la 2e partie de l'application.


Le gestionnaire de macro est assez classique dans son fonctionnement. On peut composer soi-même sa séquence de touches, ou l'enregistrer, puis procéder à un ajustement notamment au niveau des délais entre les appuis de touches. Indiqué en ms, ce temps peut être précisément indiqué, de 1 à 65535. On peut bien évidemment nommer les macros ainsi réalisées, ce qui pratique pour les associer aux boutons.


On passe alors au 3e onglet, qui permet le paramétrage proprement dit de la souris, et les options disponibles sont nombreuses. Il est possible ici de régler notamment les 4 paliers de sensibilités. Les valeurs possibles commencent à 50 DPI jusqu'à 8200 DPI, par pas de 50 incréments. Les valeurs prédéfinies par le constructeur sont : 800 / 1600 / 3200/ 5600, tandis que votre serviteur préfère la valeur unique de 1000, ce qui est tout à fait possible comme paramétrage. Cerise sur le gâteau, la sensibilité en X peut être différente de celle en Y, ce qui peut être pratique en jeu pour améliorer sa précision.

On peut bien évidemment régler le taux de rafraichissement, limité à 1000 Hz, ou choisir les couleurs des profils — on regrettera ne n'avoir que quelques couleurs disponibles ce qui est dommage alors que la LED sait en afficher 16 millions. On peut même gérer le niveau lumineux des « phares » de la M7.