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M500 : grosse capacité, performant et abordable ?
Pendant longtemps, le disque dur a été l'élément le plus lent d'un PC, et celui qui progressait le moins vite technologiquement parlant. Il fallait trouver autre chose, et c'est là que les SSD sont arrivés, remplaçant les technologies mécaniques par de la mémoire flash. Nous étoffons aujourd'hui la section ZeDen consacrée à ces produits qui attirent les joueurs — promesses de machines plus rapides et plus réactives — avec le dernier né de chez Crucial. Le M500 vient remplacer le m4 — dont on n'avait dit que du bien dans nos colonnes — en conservant la même formule : un contrôleur Marvell et un positionnement tarifaire intéressant. Serait-ce le SSD ultime pour votre machine ?


Déballage

Vu la faible taille et la légèreté du SSD, il n'y a pas de surprise à recevoir une toute petite boite estampillée Crucial. A noter que par rapport aux modèles précédents, l'emballage fait un peu plus classieux. L'avant montre une photo du M500 sur fond bleu — la couleur phare du constructeur. Le dos présente quelques spécifications techniques, mais de manière peu claire, il vaut mieux consulter le site internet pour en savoir plus.


Petite boite pour grosse capacité

Le bundle du M500
Le bundle accompagnant ce SSD est simple dans cette version, comme on peut le voir sur la photo ci-contre et dans la liste ci-dessous :
  • le SSD proprement dit, protégé dans une pochette antistatique ;
  • le manuel d'installation du SSD ;
  • un adaptateur 7 mm vers 9,5 mm.
L'adaptateur, appelé aussi « spacer », permet d'utiliser le SSD de 7 mm dans un emplacement habituellement prévu pour un 9,5 mm, ce qui est l'épaisseur standard. On peut aussi supposer que des versions avec kit de transfert USB seront proposées, comme elles l'étaient avec le m4.

On peut maintenant regarder le M500 d'un peu plus près :


Le SSD recto verso

Si le dessus du Crucial ne nous apprend rien, le dos est plus intéressant. En effet, l'étiquette présente 3 informations importantes :
  • Le modèle et la capacité du SSD, qui confirme bien ce qu'il y a sur l'emballage.
  • La tension et l'intensité de fonctionnement : 1,7 A sous 5 V, ce qui représente une consommation de 8,5 W. C'est un progrès depuis le m4 et le v4, qui consommaient 10 W.
  • La version du firmware : MU02. Crucial met régulièrement à disposition sur son site des mises à jour, il sera donc de bon ton de les appliquer. L’expérience du m4 montre que cela est utile et facile.
Techniquement, le Crucial M500 est équipé d'un contrôleur Marvell et de puces MLC, fabriquées par Micron, la maison mère. On retrouve donc la même combinaison que pour le M4, évidemment remise au goût du jour. Le contrôleur porte la référence 88SS9187, c' est le successeur direct du 88SS9174 présent sur le M4 et qui équipe également des SSD concurrents, chez OCZ et Plextor notamment. Cette puce supporte nativement le chiffrement AES 256 bits — ce qui permet à ce SSD d'être compatible avec la technologie BitLocker de Windows — et dispose d'une architecture double core tournant à 400 Mhz !

Le process 20 mm de Micron
La mémoire, quant à elle, est composée de puces de flash gravée en 20 nm, la finesse de gravure du moment, au lieu de 25 nm sur le M4. Cette mémoire flash est produite par la société IMFT, une joint-venture crée par Micron, la maison mère de Crucial, et par le géant Intel. La diminution de la finesse a pour principal objectif de faire baisser les prix, mais comme toute médaille a son revers, elle a pour effet négatif de faire diminuer le nombre d'écritures possibles par cellule, et donc la durée de vie globale du SSD. Le modèle 480 Go est en effet proposé à un prix de 75 centimes d'euro le Go, ce qui est effectivement un très bon positionnement tarifaire ! Et pour nous rassurer sur la fiabilité de son produit, Crucial annonce qu'on peut écrire dessus 40 Go dessus, tous les jours, pendant 5 ans, ce qui est énorme. Même si cela est invérifiable en pratique, un simple calcul montre que 32 Go de capacité est destiné à l'overprovisionning, ce qui prouve que le constructeur a pris une marge de sécurité confortable.

Une sonde de température est également embarquée, avec une sorte de mécanisme de thermorégulation. Si la limite de 65 °C est dépassée, le M500 réduit ses performances, pour revenir sous les 55 °C. A part dans un portable pas ventilé, ce genre de situation ne se produit quasiment jamais, mais ce mécanisme est justement prévu pour rendre le M500 le plus robuste possible, même dans des environnements hostiles.

Il est temps de passer maintenant à la mise en place, dans notre configuration de test.

Configuration de test

La configuration de test est désormais up to date :
Le boitier dispose d'emplacements SSD à l'arrière de la carte mère, et c'est donc là qu'on va installer le M500.

Installation

La mise en place d'un tel produit à l’intérieur de la tour est simple, à la condition d'avoir un emplacement 2,5" disponible, ce qui n'est le cas que dans les boitiers récents. Notre boitier haut de gamme NZXT dispose bien entendu de tels emplacements. Pour des tours moins bien pourvues, il existe heureusement des kits de montage pour emplacement 3,5", pour une dizaine d'euros. Certains constructeurs les fournissent d'ailleurs dans leur bundle, comme Kingston par exemple. Il serait en effet bien dommage de laisser trainer au fond du boitier un tel produit !


Montage dans le NZXT

Électriquement, rien ne distingue un SSD d'un disque dur SATA. Il faudra donc brancher un câble d'alimentation SATA ainsi qu'un câble SATA, de préférence à un port SATA 3, ce dont est équipée notre carte mère de test. Il serait dommage de brider les performances du M500 en le connectant à un goulot d'étranglement, mais nous y reviendrons par la suite lors des tests pour voir si tous les contrôleurs SATA 3 se valent. En effet, notre CM de test embarque du SATA 3 offert nativement par intel, et du SATA 3 géré par une puce additionnelle, rebrandée Gigabyte.

Passons maintenant à la partie la plus importante, les tests !

Protocole de tests


Performances théoriques

Un outil de benchmark spécialisé SSD
Nous allons nous intéresser dans un premier temps aux chiffres basiques d'un SSD, à savoir ses performances en lecture et écriture. Pour ce faire, le logiciel AS SSD Benchmark est tout indiqué : il réalise les mesures rapidement, en lecture et en écriture en une seule fois et est, comme son nom le suggère, spécifiquement destiné aux benchmarks de SSD. Le M500 sera branché sur un port SATA 3, en mode AHCI, driver Microsoft sur la carte mère de test.

Indice de performance Windows

5,9 en indice DD = 5,9 indice PC...
On va ensuite regarder l'indice de performance Windows, qui est une valeur comprise entre 1,0 et 7,9. Il est composé en fait de plusieurs sous indices, dont un spécifiquement calculé sur les performances du « disque dur principal ». En général, sur tous les PC équipés de disques durs classiques, il est entre 5 et 6, alors que la valeur maximale possible est 7,9. Hors, Windows aligne l'indice global de performance sur valeur du sous-indice le plus faible. Comme bien souvent, c'est le disque dur qui est l’élément le plus lent, l'indicateur de performance du PC est en fait celui du disque dur. Le Crucial M500 va-t-il permettre d'améliorer significativement les choses ?

Temps de chargement de jeu

S.T.A.L.K.E.R. : Call of Pripyat
On va également étudier le temps de chargement de niveaux, afin de voir le rôle d'un SSD dans cette situation, S.T.A.L.K.E.R. : Call of Pripyat, avec un chronomètre. Cela induit forcément un biais dans la mesure, car le début et la fin de celle-ci sont définies par l'appui d'un humain sur le bouton, mais il n'y a pas vraiment de moyen de faire autrement, et il existe très peu de benchmarks pratiques se concentrant sur cet aspect des performances. On fera les mesures plusieurs fois, en quittant le jeu à chaque fois, et on présente la moyenne.

Performance globale du PC - PC mark

PC mark 7
La société FutureMark ne développe pas que 3Dmark, le benchmark de carte graphique ultra reconnu, il édite aussi PC Mark, un benchmark destiné à mesurer les performances d'un PC, suivant plusieurs axes. Nous allons nous intéresser, outre le score global, à la performance en mode « Entertainement », qui comprend le gaming, et le score du sous-système disque. 3 chiffres seront donc présentés, et comme ils sont représentatifs des performances réelles, on pourra voir si on retrouve les différences mesurées par les benchmarks synthétiques.

Résultats

Tests théoriques


ConfigurationLect. séq. (Mo/) Lect. 4K (Mo/) Lect. 4K 64 threads (Mo/)temps d'accès Lect (ms)Ecr. séq. (Mo/) Ecr. 4K (Mo/) Ecr. 4K 64 threads (Mo/)temps d'accès Ecr (ms) Score global
Crucial V4 / Gigabyte Z68 / SATA 2 200,7313,4755,510,1572,5520,5821,15 0,355 183
Corsair Force GS / Gigabyte Z68 /SATA 3 419,27 17,52 202,59 0,173 170,61 44,3 162,25 0,283 613
Crucial M500 / Gigabyte Z68 / SATA 3 Gigabyte336,1319,14127,290,13221,5740,43114,3 0,095 451
Crucial M500 / Gigabyte Z68 /SATA 3 intel 487,99 20,97 236,76 0,121 394,91 48,94 202,16 0,074 756

Dans ce tableau, on a repris les performances de 2 autres SSD testés sur cette configuration, le Crucial V4 et le Corsair Force GS. Le V4 est le pire SSD jamais passé entre nos mains — Crucial a depuis arrêté ce modèle, heureusement — tandis que le Force GS de Corsair est le meilleur performer reçu à la rédaction à ce jour. Mais il suffit de regarder les scores pour voir que ça, c'était avant. En effet, le M500 pulvérise le précédent record obtenu sur notre plateforme de test, avec un score global AS SSD de 756 points, lorsque le contrôleur intel est utilisé. Si on utilise l'autre contrôleur, le score est inférieur de 300 points ! Comme quoi, choisir un bon SSD et le brancher au mauvais connecteur de la carte mère peut ruiner l'investissement.

Si on continue l'analyse des scores obtenus, dans les bonnes conditions, et pour les accès séquentiels, on peut effleurer la barre des 500 Mo/s en lecture, et celle des 400 Mo/s en écriture, qui sont les chiffres donnés par le constructeur dans la fiche technique. Les temps d'accès sont également très bons, de l'ordre de 0,1 ms : atteindre les données est quasi instantané.

Tests pratiques : indicateur de performances Windows

Au max !
Il suffit de lancer l'indicateur de performances pour que le résultat parle de lui-même, comme on peut le voir sur la capture ci-contre. On passe de 5,9 pour un disque dur mécanique à 7,9 pour ce SSD, quand il est branché sur le contrôleur intel. C'est donc un très net gain, et c'est la note maximale qu'on peut atteindre sous windows 7. A noter que sous Windows 8, la note maximale est portée à 9,9, ce qui permettrait de mieux départager les SSD haut de gamme, mais l'OS ne nous a pas suffisamment convaincu — comme beaucoup de personnes — pour en équiper les machines de la rédaction.

Voyons maintenant ce que ça donne dans les tests pratiques

Tests pratiques : temps de chargements des jeux

Les résultats sont synthétisés dans le tableau suivant :

Jeu HDD (s) SSD (s) Gain (%)
S.T.A.L.K.E.R. : Call of Pripyat 12,6 10,3 18,2

Les chargements sont au final plus rapides de presque 20 %, et cela se ressent un peu dans le jeu. Ces gains sont variables suivant le titre, car il ne faut pas oublier que lors du chargement, les données viennent certes de l'espace de stockage, mais il faut aussi les traiter : le CPU et le GPU ainsi que la RAM sont aussi mis à contribution, et certaines opérations sont donc incompressibles en terme de temps d’exécution, peu importe les débits.

Tests pratiques : PC Mark 7

Les résultats sont synthétisés dans le tableau suivant :

configuration System storage score Entertainement score PC Mark 7Score
Crucial M500 / Gigabyte Z68 / SATA 3 Gigabyte 5029 4827 5240
Crucial M500 / Gigabyte Z68 / SATA 3 intel 5173 4849 5329

Le test PC Mark est intéressant. Il confirme que le contrôleur intel permet d'obtenir de meilleurs résultats sur le contrôleur Gigabyte, mais les différences sont bien moindres ici qu'avec AS SSD benchmark. Ici, on observer que quelques % d'écart, trop peu pour être réellement ressenti.

A l'usage

Après plusieurs semaines de tests du Crucial M500, autant dire que ce produit nous a emballé. Sa grosse capacité de près de 500 Go lui permet d'accueillir vraiment tout ce qui peut tirer profit des performances d'un SSD : l'OS, les programmes et les jeux, sans compromis. La disponibilité d'une version 1 To — proposée à un prix certes élevé mais qui est un net progrès par rapport aux précédents tarifs demandés par d'autres constructeurs — est aussi un plus pour la nouvelle gamme Crucial.

Les performances, on l'a vu, sont vraiment de tout premier plan. Il faut en revanche disposer d'une plateforme récente, dotée de contrôleur SATA 3 adéquat, pour espérer en tirer toute la quintessence. Les chiffres annoncés par le constructeur sont assez réalistes, ce qui n'est pas toujours le cas dans la course aux armements qui a lieu sur le secteur des SSD.

On finira par un mot sur les fonctionnalités annexes du M500. La cryptographie AES embarquée est une bonne chose, et elle trouvera notamment son utilité dans les PC portables ainsi que dans le monde professionnel. Avec ce SSD, Micron, la maison mère de Crucial, a en fait fusionné ses gammes pro et grand public, offrant ainsi aux enthousiastes que nous sommes certaines features auparavant habituellement réservées aux entreprises.

Conclusion

Avec le m500, Crucial offre au M4 un digne successeur. Reprenant la même recette en l'étoffant, le constructeur propose un SSD homogène, avec de bonnes performances et des fonctionnalités complémentaires intéressantes. Au final, bien qu'il ne soit pas forcement le plus rapide sur le marché actuellement, nous le recommandons vivement pour sa flexibilité d'usage, sa garantie 3 ans et par son prix étudié sur les grosses capacités !

Produit recommandé par ZeDen


par Xpierrot Commenter
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Fiche technique

Le M500 affiche des caractéristiques techniques intéressantes :
  • Référence constructeur : CT480M500SSD1
  • Capacité : 480 Go (modèles de 120, 240 et 960 Go également disponibles)
  • Capacité non formatée réelle : 447,13 Go
  • Type de mémoire : MLC (Multi-Level Cell) 20 nm
  • Contrôleur Flash : Marvell 88SS9187
  • Cache : 512 Mo DDR3
  • Dimensions : 100 x 70 x 7 mm
  • Poids : 70 g
  • Interface : SATA 3 — 6 Gbps
  • Lectures séquentielles : 500 Mo/s
  • Écritures séquentielles : 400 Mo/s
  • Lectures 4 Ko accès aléatoires : 80 000 IOPS
  • Écritures 4 Ko accès aléatoires : 80 000 IOPS
  • MTBF : 1,2 millions d’heures
  • Endurance : Nombre total d’octets écrits (TBW) : 72 To, égale à 40 Go par jour pendant 5 ans
  • Compatible : SED (Self Encryption Drive)
  • Garantie : 3 ans

  • Prix : 359,89 €uros chez notre partenaire materiel.net ou 319.99€ chez Amazon

Un peu de technique

Il y a de nombreux acronymes qui gravitent autour du terme SSD. Que ce soit SATA, AHCI, mais aussi IDE et un faux ami, TRIM. Pour partir du bon pied, voyons un peu ce que ces différents termes veulent dire, afin de lever toute confusion.
  • ATA : Advanced Technology Attachment. Cette technologie est en fait apparue en 1986, inventée par Western Digital pour gérer les disques durs sous le nom d'IDE (Integrated Drive Electronics), avant d'être normalisée sous le nom ATA. Pas moins de 9 révisions de cette norme se sont succédé, numérotées de ATA 0 (IDE) à ATA 8 (à peine implémentée). Les plus notables sont l'ATA 3, qui a introduit les fonctionnalités SMART de diagnostic de disque dur, l'ATA 5, qui a permis d'obtenir des débits théoriques de 66 Mo/s grâce à des câbles de 80 broches, et bien sûr l'ATA 7, qui a introduit sa remplaçante, le SATA. L'ATA utilisant un bus parallèle, contrairement au SATA, qui utilise un bus série, elle a été renommée en PATA pour éviter les mélanges.
  • SATA : Serial Advanced Technology Attachment. Cette norme, apparue en 2003 pour permettre des débits plus importants que la norme PATA, via l'utilisation d'un bus de données série, est maintenant ultra répandue. Cette norme spécifie 2 choses :
    • La forme des connecteurs d'alimentation, ainsi que leur brochage. Exemple : le 12 V est distribué sur les broches n° 13, 14 et 15.
    • La forme des connecteurs de données, ainsi que leur brochage. Les broches 2 et 3 sont utilisées pour l’émission de données depuis le disque, tandis que les broches
      5 et 6 sont utilisées pour la réception de données depuis la carte mère.
    IDE Vs AHCI
  • AHCI : Advanced Host Controller Interface. Cela concerne les contrôleurs SATA, placés sur les cartes mères ou intégrés aux chipsets, qui fonctionnent soit en mode "IDE", pour être compatible, soit dans ce nouveau mode plus moderne, seul moyen d'obtenir les performances présentées sur les fiches techniques des constructeurs de SSD. Ce mode, à paramétrer dans le BIOS de la carte mère, permet en fait d'utiliser des fonctionnalités avancées du SATA, comme notamment le NCQ et le TRIM. Il faut aussi des drivers et un OS adapté. Windows 7 gère ça très bien, tout comme les autres systèmes récents.
  • NCQ : Native Command Queue. Plutôt que de laisser le système d'exploitation décider dans quel ordre le HDD/SSD doit faire ses opérations, c'est le périphérique lui-même qui décide de l'ordre dans laquelle la file de commande (Command Queue) va être exécutée. Cela a notamment un impact très positif quand les demandes d'accès en parallèle sont nombreuses
  • TRIM : ce n'est pas un acronyme, mais le nom de la commande qui permet d'indiquer à un SSD quels sont les blocs à effacer. Cela permet un maintien des performances pour toute la durée de vie de ce type de support de stockage. Il faut que l'AHCI soit activé, mais qu'en plus le firmware du SSD le supporte, ce qui est maintenant quasiment toujours le cas. Il y a cependant des situations particulières, notamment lors de l'utilisation en RAID où cette commande n'est parfois pas gérée