Après utilisation, je dirais que la Ocelote World répond déjà au minimum concernant l'ergonomie  –  ou pour m'expliquer autrement : je n'ai pas relevé de problèmes particuliers concernant son ergonomie. La prise en main du « mulot » est agréable et le choix des matières, sur la coque et au niveau des grips, est plutôt confortable. La qualité de glisse est satisfaisante, et on appréciera de pouvoir régler le poids avec un système simple mais sans prise de tête.

Les boutons répondent bien et la molette fait le boulot, même si certains préfèreront sans doute une molette aux crans plus marqués. De même, ceux qui aiment avoir plusieurs raccourcis sous le pouce devront se contenter de deux boutons, là où certains concurrents en proposent trois. Ce ne sont pas des points critiques, mais cela peut peser au moment du choix d'une souris.

Le capteur laser utilisé par Ozone est un Avago ADNS 9800, dont la résolution peut monter jusqu'à 8200 DPI. Pas tout récent, dans la mesure où on le trouvait déjà sur la Corsair Vengeance M65, qui en 2013 avait été noté à 5 étoiles dans nos colonnes. Depuis, le même capteur a été choisi par d'autres constructeurs : SteelSeries pour la déclinaison wireless de sa Sensei ou Cooler Master pour sa Mizar. Sur la Ocelote World, le capteur fait le boulot et nous ne l'avons pas pris en défaut  –  même si nous l'utilisons à un réglage bien inférieur à 8200 DPI. 4000 DPI sont plus que suffisants en ce qui me concerne.

En usage normal, pour un joueur amateur, la souris offre donc des performances correctes et un confort satisfaisant. On regrette peut-être que le logiciel de configuration ne soit pas plus accueillant, y compris et surtout avec une interface dans la langue de Molière.