Layout
Commençons par s'attarder sur le layout du Vanguard 96. Sans surprise au vu de son nom, il est de taille 96 % mais il se classe aussi facilement dans la catégorie « 1800-Compact ». Derrière ces termes se cachent un clavier dont le nombre de touches est quasi identique à celui d'un clavier de taille normale, mais dont l'espace vide entre les blocs de touches a été réduit au maximum, permettant de réduire la largeur du clavier d'une quinzaine de pourcents par rapport à un clavier normal.Comme on peut le voir, cette disposition implique que les flèches de direction sont un plus bas qu'à l'accoutumée, tandis que le bloc des 9 touches de fonctions est lui fortement impacté. Les touches « Imprim ecran » et « Suppr » se retrouvent en effet juste à coté de F12, tandis que les 7 autres (page up, page down and co) ont tout simplement disparu. Mais qu'on se rassure, elles sont disponibles en tant que fonction secondaire sur le pavé numérique.
Cette disposition n'est pas courante, et même si elle commence à se répandre, mais n'en est pas nouvelle pour autant. En effet, elle était déjà proposée par Cherry dans les années 1990 ! Cela dit, Corsair a cependant fait évoluer le layout, en y intégrant une molette en haut à droite, et bien sûr, en ajoutant un écran de 1,9" juste au dessus du pavé numérique.
Si on regarde plus en détail la molette, on voit qu'elle est en métal avec une surface texturée. Il n'y a pas de butée, ni dans un sens si dans l'autre, et elle est clicable.
L'autre point intéressant, c'est la présence sur la tranche gauche de 6 boutons « G ». Ils fonctionnent plus comme des boutons de souris que comme des touches de clavier, mais ils permettent d'offrir des possibilités de macro et de raccourcis, sans monopoliser 6 touches supplémentaires.
Le dessous
Le dessous est surprenant à plus d'un titre. On peut commencer par les pieds : ce sont les plus gros jamais vu sur un clavier ! Ici, pas de risque qu'ils se déboitent ou qu'ils cassent, ils sont massifs !On voit également les passages de câbles qui serpentent. Le principal traverse de gauche à droite, et 3 autres plus petits sont sur la partie haute. Tous convergent vers le connecteur USB type C, placé au centre du dos. Ce n'est pas forcément le plus pratique pour la connexion.
L'étiquette, quant elle, adopte la forme des méandres creusés dans le plastique, et qui offre un design bien travaillé pour quelque chose qui ne se voit pas. Corsair a vraiment bien fait les choses !
Les keycaps
Les keycaps employés par Corsair sont en PBT, le matériau noble pour les touches de clavier. Côté forme, les keycaps sont hauts, blanches pour l'immense majorité des touches et noires pour les touches de contrôles, F5 à F8 et les flèches de direction notamment. Leur dessus est légèrement concave. La police d'écriture utilisée est classique mais comporte des accents. Les écritures sont translucides et toute placées en haut des touches pour bien profiter de l'éclairage « north facing » RGB des switchs, et la barre d'espace est comprise dans le lot.Plusieurs touches comportent sur la face postérieures des raccourcis spécifiques à ce clavier. On les utilise via la touche « FN » Il faut juste prendre l'habitude de les regarder !
Les switchs
Les interrupteurs utilisés sur la version du Vanguard 96 que nous testons sont des Corsair MLX Plasma, dont le comportement est très similaire à ceux des Cherry MX red. Ils partagent de fait les principales caractéristiques techniques.Techniquement, ils sont linéaires, non « clicky », avec une course de 4 mm pour une activation à 2 mm et une force d'appui de 45 g. Disposant d'une durée de vie estimée à 80 millions, ils n'ont pas à rougir face à des Cherry MX Red.
Sous le capot
La conception du Vangard 96 est, on le disait, un peu particulière, avec un soin apporté au silence et au confort. Cela se traduit par l'architecture dite « gasket » », composée de 4 couches d'isolants. La marque propose d'ailleurs des schémas très intéressants, qui présentent les différentes couches en jeu.La marque a réussi à conserver cet empilage à un épaisseur compatible avec la hauteur standard d'un clavier. Quant à son nom, il provient du mot « gasket » qui veut dire « joint », en anglais, et donc, il est lié directement aux pièces fabriquées en silicone et qui sont dénommées « joints » sur les photos.
Le repose-poignet
Le repose-poignet est, on le disait au niveau de la partie consacrée au bundle, livré en standard.Il est maintenu en place par 6 patins située sur le dessous, et par une large zone aimantée située à l'arrière, qui vient en fait se coller à la base du clavier.
Le tour du propriétaire étant fait, passons au logiciel gérant ce clavier.