Protocole de test

Pour ce test, nous utilisons OCCT 10.1.1 (disponible en téléchargement ici), outil permettant de réaliser des stress tests extrêmes du CPU, du GPU et du bloc d'alimentation. Il faut comprendre qu'OCCT fait chauffer le CPU dans des proportions que vous n'atteindrez pas en usage classique. En effet, OCCT fait travailler le processeur à 100 %. Nous lançons des tests de 20 minutes, et relevons les températures en pleine charge (FULL) et au repos (IDLE) à l'aide de HWMonitor en plus de OCCT (disponible en téléchargement ici).

Les nuisances sonores seront quant à elle relevées à l'aide de notre fidèle VOLTCRAFT SL-100, placé à 30 cm du ventirad. Le NZXT H5 Elite est un boitier de type fermé. Pour réduire au maximum l'influence de facteurs extérieurs sur les capacités de refroidissement du ventirad, nous allons laisser le la porte vitrée du boitier ouverte et désactiverons tous les ventilateurs supplémentaires contenus à l’intérieur. La carte graphique n'étant pas sollicitée, un ventilateur sur deux est éteint. De ce fait, seuls les ventilateurs du Silverstone Hydrogon pourront être entendus. Nous ne relevons que les valeurs extrêmes de températures (minimales et maximales). La température de la pièce est de 20 °C. La pâte thermique utilisée est celle fournie par le fabricant fourni avec le H90 ARGB.

Résultats

Afin de savoir où se place l'Hydrogon H90 ARGB, nous allons comparer ses résultats avec ceux du NZXT T120 RGB que nous avons testé sur la même machine. Actuellement, ce ventirad NZXT se trouve au tarif de 69,95 euros chez notre partenaire LDLC.



Au repos, en mode idle, le Hydrogon H90 maintient la température de notre processeur Intel Core i5 7400 à 40 degrés Celsius. Cela représente un écart de 11 degrés en plus par rapport au ventilateur NZXT évoqué précédemment. Lorsqu'il est soumis à une charge importante, le Hydrogon H90 affiche presque le même écart de 10 degrés en comparaison, mais il est important de noter que le système de contrôle PWM de la carte mère n'a pas jugé nécessaire d'augmenter considérablement la vitesse de rotation des ventilateurs. En conséquence, le niveau de bruit n'a augmenté que légèrement lorsque le Hydrogon H90 était en pleine charge, avec une augmentation de seulement 3 décibels (dB), soit un doublement du rapport sonore.

À première vue, cela pourrait laisser penser que le Hydrogon H90 offre une dissipation thermique moyenne avec une performance relativement silencieuse. Cependant, la comparaison avec le NZXT T120 RGB dans un test de silence est révélatrice. En effet, le Hydrogon H90 surpasse largement le NZXT en termes de silence, avec un écart de 29 dB en situation de charge intensive. Cette différence équivaut à un rapport de 1000 sur l'échelle logarithmique, pour des conditions de test identiques. Il est important de noter que NZXT n'a pas la réputation de produire des ventilateurs particulièrement silencieux, et cette comparaison confirme une fois de plus cette réputation.

L'Hydrogon H90 ARGB propose donc des performances en deçà du ventirad de NZXT mais pour un silence de tombe, ce qui en soi est l'effet recherché dans des configurations ITX, M-ATX, souvent de types passives et compacts. Les utilisateurs savent qu'ils y perdront en performances, mais pas en confort.

Sur le plan de l'éclairage ARGB, les pales blanches et translucides des ventilateurs permettent une diffusion douce et agréable de la lumière. Ce ventirad étant fourni sans boitier de contrôle, les effets proposés sont indépendants des ventilateurs. C'est la carte mère ou le boitier sur lequel ils sont connectés qui pilote ! Le rendu est très sympathique et ajoute une touche de couleur au boîtier.

Il est temps de conclure notre test !