Les combats se divisent en deux catégories...

...ceux qui ont un pistolet chargé, et ceux qui creusent. Comprenez par cette allusion au chef d'oeuvre de Sergio Leone que vous pourrez vous battre soit avec une arme à feu, soit à la mêlée. Les armes à feu ont l'avantage du dégât, rendant le combat assez simple, mais leur bruit rameutera encore plus de zombies, sans compter le nombre restreint de munitions – que vous pouvez ou trouver ou fabriquer vous-mêmes – qui en limitent donc l'usage. La mêlée est bien plus risquée, car à moins de connaître à la seconde près les délais d'animations des ennemis et l'allonge de leurs coups, vous ne vous en sortirez pas indemnes. Certains ennemis sont relativement faibles et simples à tuer, d'autres sont de véritables sacs à PV qui vous donneront du fil à retordre. L'option intermédiaire entre arme à feu et mêlée reste donc l'arc – ou l'arbalète – qui a le mérite d'être facilement crafté, et dont les munitions sont plus simple à produire, sans compter la discrétion qu'il permet.

Un environnement vaste et interactif

Le jeu, de par sa nature, a une durée de vie infinie. C’est un bac à sable en monde ouvert, avec pour seul but celui de survivre. Le monde dans lequel vous évoluerez, la contrée de Navezgane, combine sur plusieurs kilomètres carrés de verdoyantes plaines, des monts enneigés, des zones ravagées par des incendies, des secteurs irradiés, et du désert. On peut trouver des villages, des villes, des stades, des stations service et plusieurs autres types de bâtiments disséminés à travers la région, qui, reconnaissons-le, a le mérite d'être vaste.

Il existe un cycle jour et nuit et un système d'intempéries qui ont un réel impact sur votre façon de jouer ; la nuit, les zombies vont se mettre à courir, le vent ou l'ombre vont faire chuter votre température... etc. Un environnement interactif bien conçu, donc.

7 Days peut se jouer seul ou a plusieurs – en coopération ou en JcJ en plus des zombies, à vous de voir – et a le mérite d’être plutôt prenant. On peut facilement passer y son après-midi sans s'en rendre compte.