Comme souvent avec une souris, ce n’est pas à chaud qu’on en tire les conclusions les plus justes. Après quelques semaines passées à l’utiliser au quotidien, entre bureautique et jeu, il est temps de faire le point sur cette LIV Plus Wireless.

Première remarque : elle est très légère, avec seulement 69 g. C’est dans la fourchette basse pour une souris sans fil avec batterie intégrée, et ça se ressent immédiatement : elle glisse toute seule sur le tapis, sans jamais donner cette impression d’inertie qu’on peut avoir sur des modèles plus lourds. Les nombreuses découpes donnant le style n’ôtent rien à la robustesse : aucune flexion suspecte, aucun craquement. L’assemblage est solide et inspire confiance.

Côté ergonomie, on est sur une forme assez classique, légèrement profilée pour la main droite. Elle s’adapte bien aux prises claw et fingertip, un peu moins au palm grip sauf si vous avez des mains petites à moyennes. Le revêtement légèrement rugueux et les découpes offrent une bonne accroche, sans provoquer de transpiration excessive. Les boutons latéraux tombent naturellement sous le pouce et répondent parfaitement. Le clic principal est sec et réactif, sans jeu. La molette, quant à elle, offre une résistance équilibrée et des crans bien marqués, avec un clic central précis.

Le capteur PixArt PAW3395 est à la hauteur de sa réputation. Fluide, précis, aucune latence perceptible, même à haute vitesse. Il ne décroche pas, même sur des mouvements rapides ou des DPI élevés. Que ce soit en FPS ou en stratégie en temps réel, la souris suit parfaitement ce qu’on lui demande. Les différents niveaux de DPI peuvent être configurés facilement via le logiciel Endorfy, avec un indicateur lumineux coloré très lisible à chaque changement. Pratique pour adapter le comportement de la souris selon le contexte.

En parlant du logiciel, il est encore jeune, l'interface n'est pas spécialement jolie, mais il est déjà bien fonctionnel. Il permet de remapper tous les boutons, ajuster les paramètres de capteur, modifier les effets ARGB ou créer des profils selon les jeux. L’interface est claire, même si certains éléments gagneraient à être un peu plus intuitifs ou expliqués. L’indicateur de batterie est lui aussi assez basique, avec des paliers arrondis peu précis, mais suffisant pour éviter les mauvaises surprises.

L’autonomie annoncée tourne autour des 160 heures, ce qui se confirme dans la pratique. Avec les LEDs activées, on descend évidemment plus vite, mais la charge via le dock compense efficacement, et on utilisera rarement une souris autant de temps sans la mettre à recharger. Il suffit de reposer la souris sur son support entre deux sessions pour qu’elle soit toujours prête.

Bref, il est temps de passer à la conclusion.