On le voit dans la fiche technique, le filament est de type PLA, pour Polymère d’Acide Lactique. Il s'agit d'un plastique assez respectueux de l'environnement, car il est recyclable et biosourcé. En effet, il n'est pas réalisé à partir du pétrole, mais plutôt à partir de maïs fermenté ! Une des propriétés importante est qu'il fond aux alentours de 200 °C.

Dans le cas présent, il est livré par bobine et son diamètre est de 1,75 mm. Habituellement, on a plutôt tendance à mesurer la longueur d'un fil ou d'un câble enroulé sur une bobine, que ce soit pour de la couture ou pour du réseau. Mais dans le monde de l'impression 3D, c'est le poids qui fait foi. Les bobines de chez Dagoma existent en plusieurs formats : 250 g pour le standard, et 750 g pour les grandes et pas moins de 2,3 kg pour les XL. Nous avons reçu avec l'imprimante 2 rouleaux de fils en taille normale, une en orange et l'autre en anthracite, qui sont en fait les couleurs de l'imprimante. La marque propose également de nombreux coloris au nombre de 18, incluant certains fils spéciaux, comme du transparent, ou de l'imitation bois.

Les bobines arrivent dans des boites blanches frappées du logo de Dagoma, avec des indications concernant le poids et la couleur de la bobine.


Une fois ouvertes, on découvre des bobines de fil plastique, sans surprise, protégée par un film plastique. L’extrémité du fil est bien calée dans 2 trous évidés dans la bobine, pour éviter un déroulage intempestif au déballage. Il est alors conseillé alors de défaire cette sorte d'attache, et de recouper avec une pince coupante (et non avec des ciseaux) pour avoir une coupe bien nette.

On insère alors le filament dans la goulotte sur quelques centimètres, et on ne touche plus à rien : le reste du processus est automatisé. Quand l'imprimante a besoin, elle aspire le fil.

On va pouvoir passer à l'impression proprement dite, qui se fait à travers d'un logiciel dédié.