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Histoire

Dans les ruines de Manhattan
Pour resituer le jeu, Wolfenstein dépeint un monde dans lequel les Nazis ont remporté la Seconde Guerre Mondiale et dominent le monde. Dans le premier volet – dont la plus grande partie se déroule dans les années 60 – Blazkowicz se donne pour mission, avec l'aide d'un groupe de résistants, de renverser le régime nazi.

On attaque fort dans Wolfenstein II : The New Colossus, en fauteuil roulant, dans les coursives du Marteau d’Eva, le sous-marin volé aux Nazis lors du précédent épisode. Et même si B.J. est en piteux état, il sait toujours se défendre. Cet amuse-gueule sert surtout de tutoriel aux nouveaux joueurs, qui ont pu d’ailleurs avoir un court résumé de l’histoire au tout début, un geste bien sympa et toujours bienvenu.

Une vue imprenable
Cette fois le jeu nous entraîne dans une course folle pour libérer le monde de l’emprise des Nazis. Et pour ce faire quoi de mieux que de prendre contact avec la résistance américaine qui a trouvé refuge tout en haut de l'Empire State Building, dans une Amérique détruite par la bombe atomique et dont les ruines sont infestées de Nazis en combinaison.

Sans trop dévoiler l’intrigue, l’histoire suit une trame principale assez classique mais offrant de bons moments de gunfights dans des lieux toujours plus différents et assez ouverts. Pour ceux qui accrochent aux histoires bien barrées, l’univers uchronique de Wolfenstein 2 devrait leur plaire. J’ai été un peu réticent à un certain moment, puis je me suis laissé prendre par le délire qui va encore plus loin vers la fin du jeu. Pour ce qui est de la durée de vie, comptez environ une dizaine d'heures pour la trame principale, un peu plus avec les à-côtés.

Ci-dessous, une vidéo présentant le résumé du premier Wolfenstein comme proposé dans le jeu, ainsi que du gameplay montrant une partie du premier niveau.


La VF est de qualité, ainsi que la plupart des dialogues tantôt savoureux tantôt tragiques. On regrettera peut-être le changement de voix française pour Blazko, qui collait parfaitement au personnage. Mais le travail apporté par Patrick Poivey – voix française de Bruce Willis – est de grande qualité, faudra juste le temps de s'accommoder à cette nouvelle voix.

Gameplay

Le gameplay ne semble pas avoir changé, et c’est pas plus mal, car il est très efficace. Dès le second chapitre, de nouvelles idées font leur apparition, tels que les documents secrets et de nouvelles armes bien badass.


Quelques-uns des lieux à visiter

Le gameplay est toujours aussi nerveux et rapide, on passe de l’infiltration modérée à l’attaque au corps-à-corps sans se prendre la tête. Les armes proposées sont excellentes, et offrent d’autres possibilités une fois améliorées. Les nouvelles armes lourdes envoient du steak, ça défouraille à tout va, on est dans Wolfenstein et ça fait du bien. À titre d'exemple, nous avons le Dieselgewehr, une sorte de lance-grenades lâché par certains super-soldats, qui envoie des boules de feu explosives. Ou encore le Lasergewehr, qui est un canon laser, oui oui un fucking canon laser.

Un fusil auto et un shotgun
Petit bémol peut-être sur la précision des armes, et sur la mire quand on tire en visant, qui prend pas mal de place sur l’écran. Du coup, pas facile d'ajuster son tir. A force, j’ai fini par préférer jouer avec les tirs à la hanche. Mais c'est le titre qui veut ça, le fait de jouer de façon nerveuse en défouraillant à toute vitesse sous le feu ennemi. Et à ce petit jeu, Wolfenstein 2 offre un sacré amusement, entre la petite nouveauté que sont les hachettes – qui servent à la fois au corps-à-corps ou à moyenne distance en les lançant – et le fait de proposer une nouvelle fois le maniement des armes en akimbo. Pour rappel, c'est le fait de tenir deux armes à feu en même temps. Petite subtilité dans cette suite, on peut désormais très bien s'équiper d'un shotgun dans la main gauche et d'une mitraillette dans celle de droite, à vous les joies des combos dévastateurs et des finish sanguinolents.

Plus tard dans le jeu, et sans dévoiler la tournure des événements, vous aurez la possibilité de choisir entre trois nouvelles capacités spéciales : le harnais constricteur pour commencer qui vous permettra de passer dans des espaces étroits tels que des tuyaux pour mieux surprendre l'ennemi, le mécapode ensuite qui sont des échasses métalliques permettant d'atteindre plus facilement les endroits trop en hauteur, et enfin mon préféré le plastron bélier qui permet de foncer dans le tas, d'écraser vos ennemis ou de franchir certains obstacles prévus à cet effet. Le choix est difficile, mais sachez qu'il vous sera possible via des quêtes secondaires vers la fin du jeu de récupérer les deux autres équipements spéciaux.
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par Arnod Commenter
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Test réalisé à l'aide d'un exemplaire dématérialisé, sur une PS4 Pro connectée à une télévision 4K.
Le jeu a été fourni gracieusement par l'éditeur à des fins d'évaluation.