Il est temps de faire le bilan pour notre Isku+ Force FX et son écosystème après quelques semaines d'utilisations.

Partie matérielle

Clairement, je vais me répéter, mais la place qu'il prend est assez impressionnante. Jugez donc par une petite photo sur la droite. Mais vu tout ce qu'il propose, ce n'est pas un mal. Après tout, touches macros, rangée de raccourcis, repose-poignet, touches de pouce et le tout en un seul objet, chapeau Roccat ! En parlant de ces fonctions, je n'y ai pas trouvé une grande utilité en jeu, du fait que je suis très peu MMO ou Stratégie. Cependant, elles m'ont particulièrement servi sur des logiciels, comme Photoshop ou en navigation internet. Les macros sont facilement accessibles et les touches de pouces permettent d'ajouter un plus, même si elles sont le plus souvent utilisées pour des fonctions propres au clavier  – comme le changement de profils – .

Le rétroéclairage et ses modes sont sympathiques, mais on préférera sûrement le classique (sans effets) pour ne pas être dérangé en utilisation. L'Easy-Shift est très pratique lui aussi et permet de doubler les fonctions disponibles pour une seule touche  – clavier et souris de la marque compris – , c'est une fonction appréciable qui devrait vous servir souvent. Le repose-poignet ne se remarque pas à l'usage, mais il est en réalité indispensable, la fatigue est moindre et nous sommes plus à l'aise à l'utilisation. Par ailleurs, le clavier glisse très peu, les patins font bien leur travail.

Quelques points fâcheux sont néanmoins à déclarer, mais peuvent être traités de broutilles, comme la non-visibilité la nuit et la non distinction au toucher des raccourcis multimédias ; il faudra connaitre leurs emplacements par cœur pour pouvoir les utiliser de manière optimale. Le câble quant à lui aurait tout mérité à être gaîné, d'abord pour une question de design, mais aussi pour sa durée de vie.

La frappe

En saisie, on retrouve les qualités et inconvénients d'un clavier à membrane. Les touches ont une réactivée normale, la saisie de texte est silencieuse (nuisances qui seront totalement masquées en jeu par le port du casque d'ailleurs) excepté pour les touches de pouces, plus bruyantes. Rien de bien particulier, Roccat n'a pas réinventé la roue de ce côté. Il saura pleinement vous satisfaire avec ses touches à revêtement lisse.

Les touches à retour de force font à ravir leur travail. La conduite dans les jeux devient tout de suite moins contraignante et, là où d'habitude, il nous fallait plusieurs touches, une seule permet de réaliser jusqu'à trois actions (courir, s'accroupir, marcher...) Cependant, je pense qu'il va me falloir un grand temps d’adaptation pour en profiter pleinement. Après tout, plus de dix années de gaming au clavier ne se changent pas aussi rapidement. Mais c'est un changement appréciable et ce genre de technologies permet de faire évoluer nos périphériques toujours plus loin et de montrer que Roccat sait innover.

La partie logicielle

Comparé à d'autres logiciels (comme Synapse ou LGS), Swarm mériterait un meilleur développement. Il s'améliore au fil du temps, c'est exact, mais il reste parfois lent lorsque l'on navigue entre les menus, il est aussi fâcheux que ce petit outil ne soit pas totalement ou mal traduit en français. Il faudrait procéder à une petite refonte de certains points pour parvenir à un très bon logiciel qu'il sera très plaisant à utiliser.

Sinon, les fonctions, les possibilités et les modes qu'il propose sont bons, particulièrement la configuration des touches et raccourcis, simple et rapide. C'est tout ce que nous demandons de ce côté.