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Bon, c'est pas tout ça, mais j'ai du boulot moi
DeadCore propose de la plate-forme, mais bien au-delà d'un simple Mario. Les mécaniques du jeu sont en effet bien plus complexes et articulées autour de composantes simples : la rapidité et l'action. Le jeu ne propose que très peu de passages « à vide » où l'on doit réfléchir aux actions à effectuer. Le reste du temps (95% disons), c'est de l'action frénétique où l'on passe son temps à grimper de plate-forme en plate-forme en tentant d'éviter les piège et les ennemis. Je dis éviter les ennemis à dessein, car votre arme ne peut que les désactiver temporairement, et non pas les éliminer. Ceci amènera des situations assez stressantes, où les ennemis vous harcèleront tandis que vous tenterez de vous concentrer sur votre parcours.
Les ennemis savent se montrer pénibles
Les ennemis ne sont pas extrêmement variés (des moustiques robotiques qui fonctionnent en essaim, des cubes volants et des étoiles munies d'un rayon qui apparaissent vers la fin du jeu). Vous avez une palette de mouvements à votre disposition (double sauts notamment) pour vous permettre de franchir les différents obstacles. Dit comme ça, ça peut paraître simple, mais les situations (hormis dans le début du premier niveau qui fait office de tutoriel) ne sont jamais évidentes. En général, c'est de l'ordre : sauter dans un tube rotatif en évitant un piège mortel, puis retomber sur un bumper qui nous propulse en l'air au travers de rayons mortels tout en devant éviter des nuées de moustiques robotiques géants pour arriver dans une zone sans gravité qui vous met la tête à l'envers.

Heureusement, la mort n'est pas pénalisante
Heureusement, la mort n'est pas pénalisante, et si l'on rate un saut (ou par simple pression de la touche R) on peut revenir au dernier point de contrôle instantanément. Vous l'aurez compris, le titre penche clairement du côté des die and retry à l'instar de jeux comme Super Meat Boy. Mais attention, die and retry ne signifie pas forcément frustration, car ici le gameplay est suffisamment bien étudié pour que l'on ne reste pas bloqué éternellement sur un passage. Sur le moment, on meurt, encore, beaucoup, trop, on a envie de balancer la souris contre le mur (et on est alors contents d'avoir une filaire).
DeadCore rime avec hardcore
Mais à force de persévérance, on arrive toujours à franchir les obstacles. Parfois dans la douleur, parfois avec des méthodes non-conventionnelles. En tout cas, la base du jeu est de garder sa concentration, car après un passage difficile, vient toujours un autre passage encore plus tordu. On en arrive à se demander parfois si les développeurs n'ont pas été maltraité dans leur enfance pour être si sadiques. La fin du jeu est particulièrement difficile et vous allez mourir, énormément, pour arriver au bout de cette maudite tour. Le stress de certains passages est bien présent, et après avoir passé une série de sauts périlleux, on se prend à souffler un grand coup, taper dans ses mains et avoir un sourire béat sur le visage : la réussite est toujours récompensée. Et c'est là que les développeurs marquent un grand coup : le jeu est addictif. A partir de là, tout est dit. Qu'importe la situation, on a envie d'y revenir, faire péter ce temps du niveau, trouver des raccourcis.

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par utr_dragon 1 commentaire par Daenerys
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Commentaires

Daenerys

Vidéo Gonzo
Nb msg : 232
(#1) 17 octobre 2014 à 10h21
Je suis convaincu et je prends note du jeu (pour de futures soldes)

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Le jeu a été testé sur une version Steam fournie par l'éditeur.

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