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En ces temps troublés de Covid-19, la médecine est en première ligne, avec bien évidemment la recherche. Et qui dit recherche, dit moyens informatiques conséquents. Et c'est ainsi que l’institut hollandais pour la physique subatomique, le Nikhef a décidé de contribuer en dédiant ses nouvelles capacités de calcul installées récemment. A l'origine, le Lenovo ThinkSystem SR655 devait gérer les nouveaux flux de données produits le LHC du CERN, suite à son upgrade. Mais, à la place, les quatre racks contenant plus de 3800 cœurs de calcul AMD EPYC et 31 To de mémoire ont été affectés à l’Université de Washington et son projet Rosetta @home. Objectif affiché : démêler la structure de la protéine du coronavirus qui sévit partout dans le monde.

A noter que cet institut utilise également des processeurs AMD Epyc dans d'autres clusters dédiés à d'autres usages et mis en ligne l'année dernière. Cette fois, ce sont des serveurs Dell EMC PowerEdge R6415 qui sont à l’œuvre.

D'autres organismes de recherche, notamment aux US, et utilisant aussi des supercalculteurs basés sur des architectures AMD ont aussi prévu d'apporter leur pièce à l'édifice. En effet, au travers d'une partenariat public/privé, le consortium HPC COVID-19 propose du temps et des ressources de calcul gratuites aux scientifiques participants aux recherches contre le virus. Le Lawrence Livermore National Laboratory fait notamment part de ce projet dénommé CORONA et alloue une partie de ses ressources. Outre des AMD Epyc, le système utilise des Radeon Instinct MI50 qui lui permettront de dépasser 4,5 petaFLOPS !




par Xpierrot Commenter
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