Avant de rentrer dans l'analyse il faut tout d'abord revenir sur le déroulement un peu particulier de ce test. Suite à une erreur de manipulation, le premier passage de IOmeter ne s'est pas déroulé comme prévu. Il a bien duré 12 heures, mais a remonté de nombreuses erreurs, a priori dues au fait que nous utilisions une partition sur le SSD. Ces chiffres ne seront pas présentés. Nous avons donc recommencé une seconde fois, cette fois sans partition, et sans que cela provoque d'erreur.

Cependant, il faut voir qu'un test Iometer de 12 heures écrit une quantité vraiment importante de données. Il suffit de regarder les données SMART du SSD pour s'en convaincre. Il affiche plus de 8700 Go écrits au compteur, et un test comme AS SSD n'en écrit pas plus de 3 ou 4. Il est dès lors facile de conclure qu'IOMeter a écrit pas loin de 4000 Go, soit 4 To, lors de chacun de ses 2 passages ! L'endurance de l'ARC 100 est estimée par le constructeur à 20 Go de données écrites par par jour, soit, 7,3 To par an. Nos 2 rounds de tests sont en fait équivalent à une année complète d'utilisation dans des conditions au pire prévues par le constructeur.



Maintenant si on regarde les chiffres de la 2e exécution, où on présente une valeur d'IOPS en écriture aléatoire 4 K par heure, on voit 2 choses. Premièrement, on voit qu'on a un pic à 26 KIOPS pour commencer, et ensuite, on a un beau plateau à 19.5 KIOPS environ. Ces résultats sont normaux. On a largement dépassé la zone de performance maximale du disque, certainement au bout des toutes premières heures de la première exécution du test IOmeter, et on a passé la phase de transition également. Notre première valeur de 26 KIOPS est la toute fin de la zone de transition de l'ARC 100, et ensuite, nous avons bien, comme prévu, une belle zone bien stable de performance en régime établi. Avec une moyenne de 19622 IOPS, nous sommes au-dessus des 18 KIOPS annoncés par le constructeur dans sa fiche technique.