Layout général

Ce qui saute immédiatement aux yeux est bien évidemment la robe blanche et argentée de cette N9. Il s'agit en fait d'une sorte d'armure métallique, qui adopte un design propre à NZXT. Elle recouvre quasiment toute la carte, ne laissant apparaitre que les divers connecteurs, et bien évidemment le socket AM5 du processeur. A côté du CPU, on voit les 4 slots de DDR5.


L'arrière montre un PCB de couleur noire, bien assorti à la coque blanche. Il utilise une construction aux standards actuels, à savoir 8 couches et du « 2oz coper ». C'est lié à l'épaisseur des fils de cuivre utilisés pour les pistes, exprimée dans une unité « typiquement »}britannique de « ounce par pied carré ». Exprimé dans une unité métrique cela correspond en fait à une épaisseur de 70 µm.

Connecteurs

Du point de vue des connecteurs internes, sur ce modèle de carte, le constructeur met à disposition un total de 2 ports PCI-Express, dont bien évidement un à la norme PCI-Express X16 gen 5, qui dispose en outre d'une carcasse métallique pour le renforcer. L'autre port est le parent pauvre de cette CM, il est simplement à la norme PCI-Express gen 3, et bien que physiquement, il soit d'une longueur 16X, il n'est desservi que par 2 lignes, le limitant de fait à un 2X.


Pour l'alimentation et un éventuel overclocking, 2 EPS 8 broches sont présents, en plus du traditionnel ATX 24 broches. Ils sont juste à coté du radiateur dédié aux VRM, qui se trouve équipé de 2 tout petits ventilateurs, bien cachés.

Pour compléter, côté stockage, il y a 4 ports SATA sur la tranche de la carte, côté droit. L'habitude était plutôt d'en trouver 6, mais n'en avoir que 4 devrait suffire à la majorité des utilisateurs, le m2 étant de toute façon bien plus performant. Le connecteur 19 broches pour l'USB 3.0 est présent juste à côté.

Et pour les « power users », on trouve un afficheur de code de statut, ce qui permet d'aider au diagnostic en cas de problème, ainsi qu'un bouton power et un bouton reset placés directement sur la CM, ce qui permet de se passer de boitier.

Ports M2

Les 5 ports M2 sont quant à eux de base invisibles, car ils sont placés sous « l'armure ». Le port m2 pci gen 5 est séparé des 4 autres : son radiateur, ultra imposant, est vissé , tandis que pour les autres, c'est en fait l'armure, bien épaisse sur la zone centrale, qui sert de radiateur. Cette zone est en fait partiellement détachable : elle est maintenue par des aimants et des clips.


Dessous, on voit le système de rétention sans vis de la marque, c'est la première fois que nous rencontrons ce système et il parait assez pratique.


Des pads thermiques sont bien évidemment présents au dos de la plaque.

RGB

Pour terminer avec le dessus de la carte, NZXT équipe sa carte de plusieurs connecteurs pour gérer l'ARGB. Il y en a d'ailleurs 2 au format propriétaire de la marque 8 broches, et 2 autres standard. Tous s’intègrent dans le logiciel CAM, mais, bien évidemment, il y a plus de fonctionnalités offertes pour les LEDs embarquées dans les produits de la marque

Et le RGB est également présent nativement sur la carte en elle-même, sous la forme d'une barre qui se situe sur le shield ATX. C'est en fait une des nouveautés des N9.

Panneau arrière

Le panneau arrière est quant à lui assez riche en ports, et est protégé par une sorte de coque en plastique. En effet, comme de plus en plus souvent, le shield ATX est directement intégré à la carte, et de fort belle manière. Cela explique pourquoi le bundle n'en contenait pas !

Pas moins de 12 connecteurs USB sont présents, dont 2 en type C. On peut souligner les sérigraphies juste à coté de chaque port, qui permettent de savoir la norme du port USB concerné.

En termes de connectique audio, le constructeur simplifie les choses. On a un jack stéréo pour un casque, un autre pour des enceintes et un dernier connecteur au format S/PDIF. Le réseau est quant à lui animé par un contrôleur Realtek  –  pas de NIC Killer sur cette NZXT, mais supporte le 5 Gigabit.

On a également les 2 connecteurs permettant de visser les antennes Wifi / BT. Les 2 sont identiques, donc il est impossible de se tromper. Pour terminer, on peut signaler le bouton Clear CMOS, qui permet de vider le BIOS en cas de problème au boot après un overclocking trop poussé. On aimerait trouver cette option partout !

Passons maintenant au montage de l'engin.