Comme le début de cet article, je vais partager mes impressions sur ces claviers Mars Gaming, dans deux paragraphes dédiés.

MK0

Tout d'abord intéressons nous au clavier MK0, qui a pour plus grande particularité, un rétroéclairage. Première constatation, on pourrait s'attendre à un rétroéclairage pour chaque touche, il n'en est rien. En effet, seuls les côtés, le logo Mars de Mars Gaming et les leds de fonction en haut du clavier profite d'un éclairage rouge. Quand la luminosité ne fait pas défaut, on distinguera aisément toutes les touches avec cette couleur rouge. Dans le noir total, cela devient un peu plus délicat de discerner les touches, mais avec l'éclairage de votre moniteur, cela suffira à son utilisation. Après viennent les fonctions associées à certaines touches, elles le sont de manière classique, et sans logiciel. Je m'explique, c'est le système d'exploitation (ici, Windows 10) et les paramètres de configuration de base du clavier dans celui-ci qui déterminent leur fonction. Outre les fonctions de contrôle de volume et de lecture multimédia, on peut retrouver l'ouverture du bloc note. Pour changer cette configuration, il faudra réaffecter les touches via l'interface dédiée de l'OS utilisé.

Je vais maintenant parler de mon ressenti « physique » du MK0, qui au même titre qu'une souris ou un casque, reste un point primordial pour nous, gamers ! C'est ici que le terme entrée de gamme de ce périphérique trouve un écho négatif. Alors que le reste de la technologie et des fonctions affichaient de bonnes qualités, même pour un prix extrêmement réduit, le ressenti au niveau des touches claviers ternit cet état de fait. Lorsque l'on enfonce les touches, on se heurte assez souvent à un appui inégal, en clair, les touches ne s'enfoncent pas de manière droite. Ceci entraîne une gêne notable, et une sensation de frottement avec le « cadre » des touches, à la longue, cela en devient très désagréable. Que cela soit en utilisation gamer ou en bureautique, les longues sessions sont à proscrire, sous peine d'avoir un confort précaire et des imprécisions fréquentes.

Le clavier MK0 de Mars Gaming présente un design agréable, un rétroéclairage plutôt cosmétique, un nombre de touches avec fonctions intéressant en multimédia ou bureautique. Malheureusement, le tableau se « gâte » dès lors que l'on enfonce les touches, avec une sensation d'appui bancale et de précision aléatoire.

MKHA0

Passons maintenant au clavier Hades, qui ne jouit pas du rétroéclairage, et se trouve même être moins onéreux que le MK0. Avec un nombre de touches de fonctions moindres, un design plus minimaliste (pas de coque entourant les touches), et juste une couleur distincte sur 8 touches, on aurait pu craindre une impression plus négative que celle de son confrère. Il n'en est rien, bien au contraire, ce clavier présente un rendu de l'appui des touches beaucoup plus précis et bien plus agréable. Ici les longues séances de frappe nécessaires pour « fragger » dans son FPS favori, tel Battlefield 4 ou Star Wars Battlefront Beta plus récemment ne présente aucune gêne, et pas d'imprécisions (si ce n'est celles de votre serviteur et de ses gros doigts). Il en va de même en bureautique, ou le confort de frappe est plus agréable.

Ce clavier Hades par Mars Gaming m'a donc beaucoup plus séduit, grâce à un temps de réponse plus que satisfaisant, un design « épuré » qui fait son effet et les petites touches en blanc dédiées « gaming ». Malgré une technologie identique, avec des membranes en plastique du même acabit que le MK0, l'impression est plus flatteuse pour le MKHA0. Il existe peut-être une piste qui explique ce sentiment, j'ai trouvé que l'absence de coque et le format des touches sur l'Hades apportaient plus de confort.