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Notre écrivain revient pour conclure son épisode
La fin d'Alan Wake était plutôt frustrante, laissant le joueur sur sa faim et ne terminant finalement pas grand chose. Une situation normale puisque Remedy Entertainment avait prévu d'ajouter des épisodes sous forme de contenu téléchargeable. Après The Signal qui laissait beaucoup de choses en suspend, le développeur remet le couvert avec The Writer, disponible pour 7€ (560 points MS). Suite directe à The Signal, ce DLC offre quelques réponses aux questions soulevées dans le jeu original et permet d'affronter bien des créatures de la nuit.

L'histoire de The Writer commence juste là ou nous laissait The Signal, terminant ainsi la mini-histoire dans l'histoire ouverte par ces DLC. L'ombre a envahi la tête d'Alan Wake, le laissant dans une prison mentale de sa propre création. Il s'agit d'un monde irréel fait d'objets réels déjà croisés dans le jeu original, avec des apparitions des fantômes de Wake, issus de son passé d'écrivain à succès.

Le monde irréel de Wake
The Writer vous prendra entre une et deux heures de jeu ce qui en fait un bon ratio prix/contenu — plus si vous voulez le recommencer pour trouver tous les objets cachés et ainsi gagner les nouveaux succès de cet opus. Ce DLC propose moins de combats que The Signal (ouf !) et plus de dialogues. Il pousse totalement le concept de monde irréel créé par Alan Wake, où l'écrivain est piégé par ses pensées. Ceci se traduit en jeu par une réutilisation des objets créés pour le jeu original, mais mis en scène de manière à ce que cela ne soit pas monotone (j'ai souvent vu des DLC réutiliser le contenu, mais jamais de cette façon, faisant ainsi progresser l'histoire et les personnages). Et c'est en fait toute l'intelligence des développeurs d'avoir construit ce monde imaginaire issu de l'esprit torturé de Wake.

Le design est original
Malheureusement, The Writer est tout aussi frustrant que l'était le jeu original et ne fait pas assez progresser les personnages pour répondre aux questions du joueur. La structure narrative du jeu est assez faible comparée au jeu original (on ne collecte pas de pages de romans, on n'interagit pas avec des personnages extérieurs si ce n'est Barry etc.), et amène finalement sur une fin en queue de poisson qui donne envie de savoir la fin de l'histoire ... dans un deuxième opus.

Conclusion

Après avoir proposé un épisode de persécution et de survie plutôt moyen avec The Signal, Remedy a corrigé le tir dans The Writer, avec un level-design joyeusement loufoque et qui amène des situations étonnamment variées. Le DLC est plutôt long, et conclut plutôt bien le premier opus, en attendant le 2e !


par utr_dragon Commenter
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