Mobile et PC

La plupart des réglages sont disponibles aussi bien depuis le PC que depuis mobile. C'est notamment le cas pour ce que Nanoleaf appelle les Scenes. Une scène est constituée de plusieurs facteurs :

• une liste de couleurs : de 1 à 20 différentes
  
• une luminosité : un pourcentage, entre 1 et 100 %  –  la luminosité est commune à toutes les dalles
  
• un effet d'animation

Plusieurs scènes sont disponibles de base. On a ainsi 3 scènes utilitaires entièrement blanches, dont une intitulée « reading », avec une température et une luminosité adaptée à la lecture. D'autres scènes sont pour de l'éclairage d'ambiance, comme Ocean, par exemple. D'autres sont pilotées par la musique, grâce au capteur intégré au contrôleur.

Grâce à l'éditeur intégré, on peut bien entendu concevoir ces propres scènes, from scratch. En première intention, l'éditeur propose de n'utiliser qu'une seule couleur que l'ensemble des dalles, mais en expérimentant avec les quelques boutons présents dans l'interface, on arrive rapidement à choisir la palette de couleur que l'on souhaite utiliser, sa répartition et l'effet d'animation associé. Il y a d'ailleurs une demi douzaine d'effets standards, accompagnée d'une douzaine d'effets additionnels. Il y a du choix !

Mais on peut aussi en télécharger bien plus depuis l'onglet « Découvrir ». On y trouve de tout : du thème « Noel » aux gyrophares de police ! Dans tout les, qu'elles soient de base ou téléchargées, on peut les modifier les scènes.

Spécifique PC

Nous utilisons la version 1.3.2. Une fois connecté au même réseau wifi que le Nanoleaf, et à internet, on peut alors contrôler le kit. On le disait, la majeure partie des réglages sont identiques à la version mobile. On retrouve ainsi tout le principe des Scenes.

Mais il y a un mode qui est vraiment spécifique au PC, c'est le Screen Mirror. Le principe de base est le suivant : le logiciel transpose les couleurs dominantes du moniteur principal vers les dalles. 4 presets sont disponibles :

• 4D
• Tranquillité
• Flux
• Caméléon

Ce qui change c'est la façon dans la transposition est réalisée. Flux, par exemple, propose une seule couleur obtenue en moyennant tout l'écran, tandis que Cameleon essaye d'en afficher plusieurs dans un temps réduit, avec des changements successifs assez rapides. Il faut donc faire des essais, et trouver ce qu'on préfère parmi tous les choix proposés.

Un des prérequis pour bien en profiter est de bien ajuster l'alignement du kit. En effet, si le contrôleur connait la constitution de l'assemblage de dalles, avec le nombre de dalles utilisées et la position relative de chacune d'entre elle, il ne connait pas le positionnement sur le mur. Il faut donc pivoter l'image représentant l’ensemble, pour que ce soit l'orientation correcte qui soit configurée.

L'application PC permet également de mettre à jour le firmware intégré dans le contrôleur. Nous avons ainsi pu expérimenter le passage de la version 7.1.1 à la version 7.1.2, qui dure quelques minutes. Les dalles passent alors toutes en vert durant l'opération, et reprennent leurs couleurs initiales une fois terminée.

A noter pour terminer, l'application n'est pas limitée à un seul équipement Nanoleaf. Il est en effet possible de déclarer les pièces de sa maison, et d'avoir plusieurs produits par pièces. Dans ce cas de figure, on peut gérer les contrôleurs de façon groupée, ou indépendamment les uns des autres.

Et en ces temps d'économies électriques, nous avons passé le kit au wattmètre de prise. Avec une luminosité réglée à 30 % – ce qui nous parait être la valeur adaptée à notre cas d'usage – , les 15 dalles, le contrôleur et l'alimentation consomment moins de 6 W. Avec la luminosité maximal, on tourne autour des 32 W, ce qui est conforme aux spécifications.

Puisque rien ne remplace une vidéo de rendu, la voici page suivante !