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Pas le temps de niaiser, le Mal n’attend pas

Le début de l'aventure
Contrairement au premier épisode, sa suite démarre sur les chapeaux de roue. Fini la longue et stressante introduction, ici le jeu ne nous laisse pas le temps de respirer, le prologue et les premiers chapitres s’enchaînent assez rapidement mais d’une manière efficace. On apprend à contrôler Sebastian Castellanos, notre bon vieil inspecteur mis à mal par les trois années qui se sont écoulées, et on entre finalement dans le vif du sujet.

Cette approche déstabilisera les nouveaux venus dans la série, et pour ceux-ci je conseillerais de voir ou lire un résumé du premier épisode, histoire de se familiariser avec l’univers et ses termes propres. Si le pitch de départ ne semble qu’un prétexte au premier abord, il s’avère que la suite de l’aventure révèle bien des surprises et des moments de grâce. Le doublage audio de qualité renforce l’immersion, on peut d’ailleurs choisir le français comme l’anglais pour l’audio et les sous-titres ainsi que l’allemand.

Visuellement, cette suite s’en sort bien mieux que son prédécesseur, même si personnellement je l’avais trouvé plutôt sympa grâce notamment à son atmosphère glauque très bien rendue. Cette fois, les détails fourmillent, le champ de vision est assez large, même si j’ai constaté quelques poppings par-ci par-là. En tout cas, sur PS4 Pro, le jeu s’en sort très bien, même côté fluidité.

Gameplay et IA

Les environnements clos sont très réussis
Nous avons droit ici à un gameplay assez classique pour un TPS, avec un système de couverture mixte – comprendre par là qu’on peut alterner entre la simple pression d’un bouton pour se mettre à couvert et le maintenir depuis les options du jeu – mais aussi de se la jouer infiltration pour se glisser dans le dos des ennemis. Hélas, l’idée de pouvoir se cacher dans les feuillages et de représenter notre “invisibilité” par un changement de couleur à l’écran est une bonne idée, mais dans les faits la caméra étant trop près du personnage, on peine souvent dans ces circonstances à voir quoi que ce soit autour de nous, la vue bouchée par ces fameux feuillages.

Mais ce n’est pas très grave, vu l’état amorphe des ennemis la plupart du temps. Si le bestiaire de base ne posera aucun problème, d’autres types d’ennemis feront leur apparition, et certains sont plutôt bien trouvés. Mon préféré, ou plutôt mon plus détesté, reste cet ennemi “rayonnant” dont il ne vaut mieux pas trop s’approcher. Si vous voulez un minimum de challenge, jouez en survie – le mode par défaut – de cette manière vous serez au moins obligé de bien gérer vos munitions et objets de soins, ce qui rendra le jeu plus intéressant.

Bye bye Beacon, bonjour Union

Union, une bourgade tranquille...
Dans The Evil Within 2, exit Beacon le lieu emblématique du premier épisode, pour se retrouver catapulté dans une bourgade du nom d’Union. Qui dit bourgade, dit quartiers, rues, et espaces plus grands. Adieu donc la plupart du temps l’aspect très claustrophobique du premier épisode, là le champ de vision est plus large, les possibilités de contourner plus nombreuses, et indéniablement un rythme plus lent. Heureusement, le côté oppressant est toujours de la partie.

Parce que oui, du coup Union est plus comme un monde semi-ouvert, dans lequel vous suivez la trame principale, mais où vous aurez la possibilité de suivre également des missions secondaires ou de fouiller des zones localisées via votre communicateur. Je trouve que cela coupe la progression de l’histoire, mais offre quelques moments de calme pour respirer. Après chacun est libre de faire les missions secondaires et de prendre son temps, même si c’est conseillé de fouiller pour récupérer des armes puissantes qui s’avéreront utiles par la suite. On peut aussi très bien se focaliser uniquement sur la trame principale.

À la recherche de Lily

Le retour de Kidman
D’ailleurs l’histoire parlons-en, enfin je ne vais pas vous dévoiler l’intrigue ou vous spoiler, simplement je l’ai trouvé très intéressante à suivre, le mystère qui entoure Union et Lily, la fille de Sebastian, tient en haleine avec une mise en scène efficace. Sans parler du méchant Stefano bien sadique, du Père Theodore totalement illuminé, ou même d’une autre apparition répétée qui vous donnera des sueurs froides.

Par contre, il est quasiment obligatoire d’avoir joué au premier épisode et à ses DLC pour bien appréhender l’histoire, voir au moins un résumé vidéo de l’ensemble. Sinon vous risquez d’être un peu perdu ou de passer à côté de certaines intrigues.

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par Arnod 2 commentaires, dernier par utr_dragon
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Commentaires

aigle_1

Rédacteur senior
Nb msg : 53
(#1) 18 octobre 2017 à 09h44
Bravo pour ton premier test sur ZeDen, et bienvenu parmi nous :-)
utr_dragon

Rédacteur en Chef/Dieu
Nb msg : 2503
(#2) 18 octobre 2017 à 20h32
Je me souviens que dans le premier épisode, a de nombreuses reprises, je me suis trouvé bloqué, buttant dans les murs et les objets tellement le jeu était sombre par endroits. Pour corriger le problème, j'ai du augmenter la luminosité significativement, ce qui a sacrément nuit à l'expérience de jeu...
[Édité par utr_dragon le 18/10/2017 à 20h32.]
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Test réalisé à l'aide d'un exemplaire dématérialisé, sur une PS4 Pro connectée à une télévision 4K.
Le jeu a été fourni gracieusement par l'éditeur à des fins d'évaluation.