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Passons à présent au jeu Farpoint. Ce titre est le premier FPS compatible avec l'accessoire Aim Controller. D'une certaine façon, le jeu et l'accessoire sont censés se mettre mutuellement en valeur. Le jeu est composé d'une campagne solo, et deux modes défis solo et coop.

Dans une galaxie fort lointaine

Quelques mots sur l'univers de Farpoint, qui mélange pêle-mêle diverses influences, de Half-Life à Starship Troopers.

Ce n'est pas cérébral, ni original, mais cela suffit à créer à un prétexte aux pérégrinations de notre personnage, un cosmonaute aspiré par un trou de ver et atterrissant en catastrophe sur un monde inconnu peuplé de créatures hostiles de type arachnoïdes. Deux autres personnes vous ont précédé et vous vous mettez en chemin afin de les retrouver.


Des astronautes aspirés vers un monde inconnu

D'une manière générale, la campagne est constituée de niveaux tout en couloirs, rythmée par des cinématiques et des hologrammes narrant les découvertes et aventures de deux autres compères.

Assurément, Farpoint est un jeu de tir à 100 % et ne s'encombre pas de mécaniques variées pour enrichir son aventure. C'est un jeu calibré comme un titre à l'ancienne, digne des années 2000. On marche, on trouve un abri précaire et on tire. Pas de saut. Pas de QTE. Pas d'objectifs secondaires.

La première moitié de l'aventure donne la part belle aux arachnoïdes et se montre assez avare en armes. 4 ou 5 créatures différentes à pouiller avec un pompe et un fusil d'assaut, avant que l'on ne vous donne un fusil de précision. Il y a la grosse brute qui vous fonce dessus, la cracheuse qui vous balance de l'acide à bout portant ou celle qui vous balance de méchantes boules à distance. Et bien sûr, les petites qui courent partout et vous sautent à la tronche.


Un arsenal limité pour écrabouiller les vilaines araignées de l'espace

Un boss impressionnant
Cette première partie n'aura pas la médaille de l'originalité, mais le challenge est bien présent. Avec pour point d'orgue un boss dont la vue impressionne mais que l'on défoncera bien vite à coups de missiles dans son point faible subtilement mis en valeur.

Un peu plus de diversité est introduite dans la seconde moitié du jeu, avec 4 ou 5 types d'ennemis nouveaux. Quelques snipers seront de la fête et quelques robots aussi. De nouvelles armes vous seront également proposées, pour varier les plaisirs. Mais très rapidement, vous reviendrez au fusil de précision et aux pompes. Le reste ne servant qu'à débloquer de classiques trophées de frags.


Nouveaux décors, nouveaux ennemis, nouvelles armes pour la seconde moitié de l'histoire

Quand la VR fait des miracles

Avouez que les arguments présentés ci-dessus auraient vite fait de ranger n'importe quel jeu dans la catégorie des navets inavouables.

C'est sans compter sur les apports de la réalité virtuelle qui transforme cette vilaine citrouille en princesse inoubliable. En effet, le jeu bénéficie de caractéristiques qui en font une vraie expérience nouvelle.

Loin d'être vilain
La vue à la première personne, au casque, est tout simplement bluffante. Les décors et personnages sont modélisés assez simplement, avec des polygones un peu apparents, mais le rendu est assez propre et crédible, et quelques effets très bien rendus. Outre le boss gigantesque concluant le premier tiers, la seconde moitié de la campagne est marquée par quelques passages au « wow effect » assuré.

On peut régler les mouvements de caméra
On note également que plusieurs réglages sont proposés pour la gestion de la caméra. D'un mouvement naturel ou atténué, jusqu'à la possibilité de rotations par plans fixes, chacun devrait y trouver son bonheur ou une façon de supporter la VR sans avoir des vertiges ou des nausées.

Dans tous les cas, on peut se demander si la construction très linéaire des niveaux n'est pas une solution d'appoint pour limiter les mouvements de caméra et par conséquent les problèmes de sickness. La réflexion me semble intéressante car cela voudrait dire que la VR apporte à la fois nouveautés et régression. Nouveautés en terme de vue immersive. Régressions dans le sens où le sickness obligerait à une simplication du level design.

Une visée naturelle et intuitive
Le gameplay au Aim Controller est plutôt très bon. La gestion de la caméra et des déplacements est propre. La visée est agréable et précise, avec la possibilité de mettre en joue, de viser et de tirer... comme en vrai. C'est très immersif et cela change beaucoup de ce que l'on connait avec une manette ou un combo souris-clavier.

Il est également possible de jouer avec une dualshock, avec un schéma de fonctionnement très proche du Aim Controller et une visée par reconnaissance de mouvements. Cependant l'expérience est moins immersive, les sensations sont moins agréables et la position est relativement fatigante pour les bras. On conseillera donc l'utilisation du PS VR Aim Controller, qui apporte un vrai confort et renforce l'immersion  –  qui est en fait la vraie qualité de Farpoint.

Après la campagne, des modes défis bien hardcore

J'adore le hub du jeu
Une fois la campagne bouclée, ce qui vous prendra bien entre 5 et 8 heures, vous pourrez vous essayer aux joies des modes défis. Tout est accessible depuis un hub, dans une sorte de vaisseau spatial à partir duquel on peut lancer la campagne ou les défis.

Les missions solos reprennent les chapitres de la campagne histoire, mais avec plus d'ennemis, un chrono limité et un scoring à péter. En fait, c'est de l'arcade à l'ancienne, bien hardcore, où il faut courir entre chaque checkpoint, tuer un maximum d'ennemis et éviter de prendre des dégâts pour maximiser un multiplicateur de points. Atteindre la fin du niveau est loin d'être une sinécure, il faudra de nombreux essais pour boucler certains chapitres et encore plus de try pour figurer en tête des classements et décrocher le triplé de médailles.

Franchement, à côté du mode campagne, la difficulté est bien supérieure et surprendra bon nombre de joueurs. Certains apprécieront et tenteront de s'améliorer à force d'acharnement. Tandis que d'autres ne s'attarderont pas là-dessus, découragés par une difficulté bien old school.

A coté, le mode coop est un peu plus cool, dans la mesure où il n'y a plus la contrainte du chrono. Il permet à deux camarades de se rejoindre en ligne pour venir à bout de niveaux inédits, certes linéaires, mais avec quelques arènes permettant des tirs croisés. La quête du scoring et la fraicheur de l'expérience VR devraient encourager des duos de joueurs à s'attarder quelques heures supplémentaires sur ce mode.


Un mode coop en ligne pour 2 joueurs. Fort sympathique, avec du challenge et du scoring

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par aigle_1 Commenter
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