Design

Voici à quoi ressemble la M7 «  en vrai ». C'est une souris au design clairement gaming, qui ne peut laisser indifférent : soit on aime, soit on aime pas, mais les avis seront très certainement assez tranché.


Le constructeur communique d'ailleurs sur ce qui a inspiré le design de cette souris : les voitures de sport. On le voit dans les images ci-dessous, Aorus fait des références à Porsche, Ferrari, BMW et consorts. Les marques automobiles engloutissant des sommes faramineuses dans les studios de design, on peut penser que ce n'est pas une mauvaise source d'inspiration pour un objet technologique comme une souris gaming.


Cela explique effectivement l'originalité de la souris : on a ainsi de multiples DELs, dont 2 comme des phares, et il y a 2 petites fenêtres permettant de voir le « moteur » — comprendre son processeur — de l'Aorus M7. On voit donc qu'on peut faire autre chose que des souris toutes noires quand on pense aux joueurs !

On peut maintenant faire le tour du propriétaire et s'attarder sur les détails.

Prise en main

La M7 est une souris de taille assez classique — environ 12 cm de long — dont la prise en main basique est plutôt de type « Claw Grip », en ligne donc avec une utilisation gaming. Vous trouverez ci-contre une photo tirée du blog de « JoRoSaR », commentateur professionnel d'eSport et gamer, illustrant les différents positionnements de la paume et des doigts sur une souris. Au niveau du poids, la balance donne 122 grammes pour cette souris : cela paraitra beaucoup ou normal pour une filaire, suivant les préférences. A noter qu'il n'y a pas de possibilité de lester la souris avec des petits poids supplémentaires.

Le revêtement utilisé semble différent suivant qu'on soit sur la partie gauche ou la partie droite de la souris, tandis que la tranche gauche adopte une surface « soft touch » permettant un bon grip global de la souris.

Boutons et molette

Les boutons sont nombreux, on l'a vu dès la fiche technique, puisqu'il y en a 11. Les FPS demandent de plus en plus de touches de nos jours, donc c'est vraiment pratique. Les 3 premiers sont bien sûr les boutons traditionnels (gauche, droite, milieu). Ceux situés sur le côté gauche de la souris sont numérotés de 1 à 8. 2 sont situés à la gauche du bouton gauche, et 6 autres sous le pouce. Ils sont discernables au toucher, le n°6 a même un petit picot pour le situer immédiatement. Sur la tranche droite, on trouve un autre bouton, non sérigraphié celui-là. Par défaut, il sert à changer de profil. Et au milieu, 2 derniers boutons, marqué « + » et « - » servent à changer la résolution du capteur ingame, mais, bien évidemment, on peut les reparamétrer dans le driver, sur lequel nous reviendrons un peu plus bas.

Si on s'attarde sur la molette, on voit qu'elle dispose d'un revêtement velours bien agréable au toucher. La dureté des crans semblent correctement dosée, ni trop, ni trop peu. Si cela reste stable dans le temps, alors la recette plaira sans nul doute à de nombreux joueurs. Sous la molette, on voit quelque chose d'assez inhabituel : une cavité, profonde près de 2 cm, longue de 1 cm et large d'un demi cm. Il s'agit en fait d'une prise d'air, qui est reliée aux 3 ouïes de ventilation située sur la partie où on pose la paume de la main. On sent là encore une idée issue de l'automobile. Cette ventilation a pour but d'éviter les mains moites. Difficile de savoir si c'est vraiment efficace, tout du moins la solution semble plus discrète que le ventilateur de clavier que Tt eSPORTS avait embarqué sur son Challenger Ultimate.