Visuellement, la Turtle Beach Afterglow Ignite s’inscrit dans la lignée des manettes Xbox, avec une disposition familière et le bouton Xbox central bien mis en avant. Dès la prise en main, la construction semble sérieuse : aucun jeu dans les assemblages, pas de craquement, et une coque noire mat du plus bel effet. Les boutons sont A, B, X, Y ainsi que le bouton Xbox sont ici blancs. Les courbes épousent naturellement les paumes et les boutons tombent au bon endroit, ce qui donne une sensation de confort immédiat.


L’élément le plus visible reste l’éclairage RGB entièrement personnalisable. La façade n’est pas uniformément lumineuse : ici, le motif mécanique est divisé en 8 zones, chacune réglable, créant un rendu aussi technique que décoratif. Les effets sont réglables aussi bien sur Xbox que sur PC via le logiciel Turtle Beach, que nous détailleront par la suite.

Le poids

L’Ignite pèse environ 390 grammes, câble compris. On est donc sur une manette plus dense que la moyenne, donnant un sentiment de robustesse tout en restant assez confortable pour de longues sessions. La répartition du poids, principalement dans les poignées, évite que l’avant ne tire trop vers le bas.

Les sticks

Les sticks analogiques conservent la disposition asymétrique propre aux manettes Xbox. Leur revêtement texturé et creusé assure une bonne accroche, et la résistance à la rotation se montre régulière, offrant une bonne précision de mouvements.

Les boutons

Les boutons principaux (A, B, X, Y) sont ici blancs, plutôt que colorés, et le restent, afin de créer un contraste lorsque la manette est allumée. Leur surface lisse réagit bien et le clic est franc. Les boutons de menu sont positionnés sans gêner la prise en main, accessibles sans avoir à trop déplacer les pouces.

Les gâchettes

Les gâchettes et bumpers bénéficient ici de capteurs à effet Hall, une technologie sans contact basée sur un champ magnétique, pensée pour limiter l’usure et améliorer la précision. On peut ajuster la course des gâchettes sur deux niveaux grâce à un petit interrupteur situé à l’arrière : soit une course complète, utile pour les jeux qui demandent une pression progressive (course, simulation), soit une course très courte, pensée pour les FPS où un déclenchement rapide est souvent préférable. Le mécanisme est simple à actionner et reste fiable en jeu.

Les boutons arrière

Cette manette intègre deux boutons arrière, côté intérieur des poignées. Leur position les rend faciles à atteindre avec les majeurs, sans forcer la prise. Ils sont mappables à la volée, ce qui permet d’y associer des actions fréquentes pour gagner en réactivité, notamment en jeu compétitif. Ils sont par défaut mappés sur A et B.

La croix directionnelle et les fonctions audio

La croix directionnelle, simple et légèrement creusée, répond correctement, avec un clic net sur chaque direction. Les commandes audio sont toujours intégrées à la manette : volume, mix jeu/chat, mute micro et contrôle du micro. Ces réglages se font directement depuis la manette lorsqu’un casque filaire est connecté en jack 3,5 mm.

La connectique

La connectique reste classique : un port USB-C sur la tranche supérieure pour relier la manette (câble détachable), et un port jack 3,5 mm en dessous pour un casque compatible CTIA. L’ensemble fonctionne aussi bien sur Xbox que sur PC, sans configuration particulière.

Passons maintenant au logiciel.