Protocole de test
Les tests seront effectués par l'intermédiaire d'un outil de benchmarks, dénommé CrystalDiskMark dans sa version 8.0.6. Il permettra de mesurer les vitesses de lecture / écriture en séquentiels, mais aussi les performances en IOPS, relevées lors d'accès aléatoires. Ces données seront comparées aux résultats du HDD Seagate IronWolf Pro 18 To passé entre nos mains en 2020.Les résultats sont sans appel. Le disque de base propose des vitesses de lecture de 292 Mo/s, et des vitesses d'écriture de 289 Mo/s qui sont relativement importantes pour un disque dur. À titre de comparaison, les SSD entrés de gamme proposent souvent des débits de 500 Mo/s.
Quand on passe en RAID 0, on obtient les résultats escomptés (Théoriquement, un RAID 0 de disques identiques permet de doubler les vitesses) avec des vitesses de lecture de 554 Mo/s et en écriture de 543 Mo/s soit bien le double des mesures pour un disque seul.
Enfin, pour le RAID 1, on doit, toujours en théorie retrouver les valeurs d'un montage simple, mais avec l'option sécurité en plus. Bilan, les vitesses de lecture sont à 530 Mo/s et d'écriture à : 276 Mo/s.
On se retrouve bien dans les débits en fonction des montages. En théorie, un RAID 0 de disques identiques permettra de doubler les valeurs en lecture / écriture par rapport à un disque seul. Et de même, avec le RAID 1, où les vitesses en écriture doivent être identiques et des vitesses de lecture sensiblement doublées.
Les IOPS 4K mesurent le nombre d’opérations d’entrée/sortie par seconde sur des blocs de 4 Ko, un indicateur clé pour juger la réactivité d’un disque face à des charges aléatoires comme les bases de données ou la virtualisation ; avec 205 IOPS en lecture et 341 IOPS en écriture, l’Exos M 30 To se positionne dans la moyenne haute des disques durs mécaniques, offrant une bonne capacité à gérer des accès multiples et concurrents malgré les limites inhérentes à la technologie HDD.
Ces résultats permettent d’avoir une vision claire de la place de l’Exos M 30 To dans le marché actuel.