Le SSD sera principalement comparé à d'autres modèles comme le P5 Plus de Crucial, et le PX500 de Goodram, tous deux en NVMe – Gen 4 pour le premier, et Gen 3 pour le second – et au MX500 de Crucial en SATA.
Les tests seront effectués par l'intermédiaire de CrystalDiskMark dans sa version 7 et version 8. Cet outil nous permettra, entre autres choses, de mesurer les vitesses de lecture / écriture dans divers modes, de visualiser les temps d'accès ainsi que d'autres mesures plus ou moins pertinentes pour un simple utilisateur.

CrystalDiskMark

Avec cet outil, nous allons pouvoir visualiser les performances du SSD. Ces mesures sont celles relevées en lecture / écriture, avec plusieurs modes, comme séquentielle et aléatoire sur des fichiers de 4 Ko, et avec le profile Real World Performance, on se retrouve, au final, avec toutes les mesures intéressantes, comme le temps d'accès, et les mesures des IOPS (Input/Output operations Per Second), une unité utilisée dans les tests de performance des supports de stockage.

Après avoir passé le SSD sur notre logiciel de benchmark préféré, voyons maintenant les résultats obtenus.


Pour ce qui est débits maximaux, on est un peu en retrait en termes de performance sur la lecture avec un écart de 3000 Mo/s en moins en lecture. Mais pourtant, l'écriture est au rendez-vous avec une vitesse de 4530 Mo/s. La puissance de la bande passante offerte par le PCIe Gen 4 est clairement démontrée ici. Le M10P est au même niveau que le P5 plus, et explose littéralement et logiquement ses adversaires en Gen 3 et SATA.

Il est intéressant de noter que sous CrystalDiskMark 8.0.4, en mode « Pic de performance », les vitesses relevés sont plus en adéquation avec la fiche constructeur, à savoir : 6845 Mo/s en Lecture, et 3957 Mo/s en écriture. Et concernant les IOPS, c'est le même constat avec plus de 500K IOPS en lecture, et 400K IOPS en écriture, même si on s'éloigne un peu des spécifications constructeur. Ce SSD donne au final d'excellents résultats.

Un dernier mot à dire concerne la chauffe du SSD, celui-ci est conçu pour fonctionner de manière optimale dans une plage de température allant de 0 à 70 °C, au-delà le contrôleur du SSD réduira considérablement les débits afin de protéger ses puces mémoires, il faudra alors veiller à avoir une bonne ventilation au sein de son ordinateur, mais cela s’avérera très peu handicapant en usage quotidien normal. Dans notre cas, lors d'une phase d'écriture de 250 Go de données, la température maximale relevée était de 59 °C, avec AIDA64, et ce qui est logiquement bas, grâce à l'imposant radiateur que Plextor livre avec son SSD.