Vous l'aurez sans doute compris, cette ambitieuse souris nous semble très prometteuse. D'un point de vue esthétique, elle n'est pas désagréable à regarder ; d'un point de vue technique, sur le papier elle n'a pas l'air en reste. Après plusieurs jours de jeux, de navigation, et de multimédia il est temps de lever le voile.

Prise en main et ergonomie

La souris est large et légèrement bombée sur la pointe arrière. Tout cela débouche sur une tenue très agréable. Une fois que l'on met la main sur le périphérique, nul besoin de déplacer son poignet pour trouver la position optimale : on tombe directement dessus, de manière fluide et naturelle. A noter tout de même que ce form-factor, habituellement destiné aux grandes mains n'est ici pas pénalisant car les deux clics principaux sont cliquables jusqu'au milieu de la souris.

Poids

Sur ce point, Roccat a su mettre la barre très haut. 66 grammes, pour une souris avec une coque pleine et non perforée, il s'agit là d'une belle performance. Dans cette course à la légèreté qui s'est emparée du marché, les fabricants adoptent désormais presque tous le même design « Intellimouth » ; car ce dernier, en plus d'être ergonomique permet de perdre en taille, et donc en poids. Il est cependant plaisant de constater que Roccat ose nous proposer autre chose, tout en restant « fit » sur la balance. Tout cela nous permet un grand confort, allié à une glisse fluide et agréable sur le tapis, de par sa masse mais également à ses patins de qualité. Habitué à une G402  – que j'ai ressorti afin de comparer la différence de masse à l'usage – , il m'est désormais impossible de repasser sur un périphérique plus lourd.

Capteurs

Equipé d'un capteur « Owl Eye » pouvant monter jusqu'à 19000 DPI, nul doute que la Kone Pro saura s'adapter à tous les utilisateurs. A titre personnel, je ne suis jamais monté au-delà de 4000 DPI. La distance de décrochage quant à elle est excellente : au-dessus de 5 millimètres d'écart entre la face inférieure et le tapis, la souris coupe le mouvement. Rappelons que plus la distance est faible, meilleur est le capteur. Cela évite les glissements de pointeurs lorsque l'on déplace la souris pour gagner en élan.

Eclairage

Les LED sont puissantes et stables. Elles permettent notamment d'un coup d'œil de reconnaitre le profil paramétré, en plus d'habiller votre bureau. Cependant, nous aurions préféré avoir le logo rétro-éclairé plutôt que les deux clics. Bien évidemment, tout cela est purement subjectif et n'est qu'une question de goût. Saluons tout de même la prise de risque.

Boutons et molette

Ce fut l'un des éléments les plus décriés sur la précédente gamme de souris Roccat : la fiabilité de la molette. La marque a donc écouté les retours clients, et c'est ainsi qu'une molette fiable, crantée et en aluminium a été implémenté sur ce matériel. Bien qu'en forme « roue de hamster », elle reste solide et les crans sont suffisamment creusés pour permettre un défilement très précis. Les boutons quant à eux sont silencieux et ultra-réactifs. Les switchs « Titan Optical » montés ici sont bien partis pour durer, c'est indéniable dès les premiers clics. Les boutons latéraux sont bien positionnés et facilement atteignables avec le pouce. Le dernier bouton sous la souris sert par défaut à faire défiler les profils sans devoir ouvrir l'interface SWARM. Nous aurions tout de même apprécié un bouton pour régler facilement le DPI en jeu, car rappelons-le, nous sommes ici sur un périphérique qui se revendique haut de gamme.

Le câble

Equipé d'un câble flexible baptisé « Phantom Flex », il faut se rendre à l'évidence : il s'agit là d'un gros point positif quant à l'utilisation et le confort de la souris. Le fil est réellement imperceptible à l'usage et n'offre aucune résistance lors de mouvements chaloupés. Afin de vérifier sa solidité, nous avons appliqué une tension à la jointure entre la souris et le câble. Force est de constater que même s'il peut paraître fragile, il a très bien résisté et est comme neuf. A voir dans le temps !

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