Le jeu utilise le RE Engine, introduit avec le septième épisode. Sur la version Xbox One que nous avons reçue, on a pu noter quelques légers ralentissements lors de certaines scènes (toujours celles où plus de deux ennemis sont affichés à l’écran), même si le résultat reste dans l’ensemble de belle facture et ne gâchera que très peu le plaisir de jeu. Mis à part cela, il faut bien avouer que le travail sur l’ambiance est très soigné, et on ressent très bien l’atmosphère oppressante, avec des jeux et des effets de lumière très réussis. Les textures sont parfois inégales (notamment dans les égouts), mais les personnages et les cinématiques sont, par contre, toujours très soignés et réussis. On regrette que les interactions avec l’environnement soient nulles et la physique totalement absente du jeu, ce qui aurait pourtant permis de renforcer l’immersion, en laissant notamment des stigmates des affrontements dans les environnements.

Niveau sonore, le sound design est un pur régal. Un néon qui claque, un plancher qui craque, une canalisation pétée, la pluie et le vent s’engouffrant dans une fenêtre cassée, des grognements au fond du couloir… Tous ces petits détails confèrent à l’ambiance sonore un réalisme à glacer le sang, surtout si vous jouez avec un casque. Par contre, et c’est une vraie déception, c’est un encéphalogramme plat du côté musical. Les rares musiques présentes sont nulles et il n’y a aucune réorchestration des musiques originales.