Techniquement, le Crucial MX200 est équipé d'un contrôleur Marvell et de puces MLC, fabriquées par Micron, la maison mère. On retrouve donc la même combinaison de constructeurs que pour la plupart des SSD de la marque. Le contrôleur porte la référence 88SS9187, comme sur le M550 qu'il remplace. Cette puce supporte nativement le chiffrement AES 256 bits — ce qui permet à ce SSD d'être compatible avec la technologie BitLocker de Windows — et dispose d'une architecture double core tournant à 400 Mhz !

La mémoire, quant à elle, est composée de puces de flash gravées en 16 nm  –  la finesse de gravure du moment  –  au lieu de 20 nm sur le M550. Cette mémoire flash est produite par la société IMFT, une joint-venture crée par Micron, la maison mère de Crucial, et par le géant Intel. La diminution de la finesse a pour principal objectif de faire baisser les prix, mais comme toute médaille a son revers. Elle a pour effet négatif de faire diminuer le nombre d'écritures possibles par cellule, et donc la durée de vie globale du SSD. Le modèle 500 Go est en effet proposé à un prix de 40 centimes d'euro le Go, ce qui est effectivement un très bon positionnement tarifaire ! Et pour nous rassurer sur la fiabilité de son produit, Crucial annonce qu'on peut écrire 40 Go dessus, tous les jours, pendant 5 ans, ce qui est énorme.

Et pour ceux qui se demandent comment un SSD est fabriqué, la marque a publié une vidéo assez intéressante sur le sujet, qui va de la gravure des puces de flash au conditionnement du SSD fini après test :


Il est temps de passer maintenant à la mise en place, dans notre configuration de test.