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Les vampires, c'est moins trendy que les zombies dans les FPS
Pour mettre en avant le contenu de nos Fiches de jeux (l'une des plus importante base de données au monde sur les FPS), nous avons décidé de créer une petite rubrique intitulée « Zoom ». Cette dernière va nous permettre de faire des plongées thématiques dans nos fiches de jeux histoire d'en faire ressortir des trésors enfouis, oubliés et inconnus du grand public. Ces jeux dont tout le monde a oublié l'existence, nous ne les oublions pas. Cette semaine nous allons nous intéresser aux FPS dans lesquels on rencontre nos amis aux dents pointues et amateurs de sang frais : les vampires.


L'ancêtre
Les vampires sont apparus très tôt dans l'univers vidéo-ludique et sont devenus des ennemis récurrents, notamment grâce au succès de la série Castlevania de Konami débutée en 1986 sur NES. Folklore oblige, l'iconographie religieuse (crucifix, eau bénite, etc.) est presque aussi présente que dans les FPS Chrétiens. En 1993, on retrouve les suceurs de sang pour la première fois dans un FPS dans l'adaptation du film Dracula de Francis Ford Coppola sur MS-DOS : Bram Stocker's Dracula. Le jeu, développé par Psygnosis, proposait une expérience assez similaire à Wolfenstein 3D.

Plus récemment, les vampires ont fait quelques apparitions dans les FPS, mais ils ont beaucoup moins la cote ces dernières années que leurs confrères les zombies. Et cela se ressent dans la qualité des jeux, qui sont pour la plupart médiocres.

On a du mal à reconnaître les vampires de Robert Rodriguez
En 2001, 5 ans après la sortie au cinéma du film du même nom, Une Nuit En Enfer arrivait sur PC. L'histoire se déroule juste après la fin du film, le joueur incarne Seth Gecko (interprété par Georges Clooney) enfermé sur un navire transformé en prison, rempli de vampires qui dévorent les détenus. Développé par les français de GameSquad, le jeu avait beaucoup souffert des comparaisons faites avec Max Payne sorti quelques mois plus tôt. Graphismes moins soignés, gameplay moins riche, le jeu a beaucoup déçu malgré une bande son agréable et la voix originale de Georges Clooney.

Un jeu qu'on préfère oublier
Daemon Summoner : vous incarnez James Farrington, un homme à la poursuite de son épouse, transformée en vampire après l'assassinat de votre fils. Votre bien aimée parcourt les rues de Londres pour tuer des prostituées et mettre ses crimes sur le dos de Jack l'éventreur. Tandis que vous lui courez après, des créatures démoniaques tenteront de vous barrer la route. Seulement deux armes (l'arbalète et les pistolets) ainsi que quelques objets (eau bénite, balles en argents, etc.) seront à votre disposition pour leur péter la tête (têtes qui d'ailleurs ont une forte tendance à exploser). Daemon Summoner est ce qu'il est, un jeu PS2 développé en trois mois par Atomic Planet, bâclé faute de temps et de budget. Sorti le 31 mars 2006, on aurait pu croire à une bonne blague s'il était sorti le lendemain.


Vade retro Satanas !
Nosferatu : The Wrath of Malachi : sorti en 2003 et développé par Idol FX AB, le jeu vous plonge dans la Transylvanie du début du 20° siècle. Vous arrivez dans un château lugubre pour assister au mariage de votre cousine. Vous apprendrez plus tard que le marié n'est autre que le célèbre vampire. L'originalité de ce jeu est son système de génération aléatoire du château mais on a vite fait de se perdre faute de plan ou d'indication sur le chemin à prendre. Le gameplay est lourd et les combats, qu'ils soient à l'épée ou à l'arme à feu, sont pénibles. L'ambiance, par contre, est bien rendue, de quoi vous donner quelques frissons.


Je préfère ces vampires là...
Dans Vampire : The Masquerade - Bloodlines, vous incarnez un humain fraîchement transformé en vampire qui recevra pour mission de retrouver un artefact, le sarcophage d'Ankara, censé contenir le corps d'un Antédiluvien (un vampire très ancien). Libre à vous de choisir pour quel groupe de vampire vous allez bosser, sachant tout de même que chez les suceurs de sang, il y a des lois à respecter pour garder secrète votre existence. Basé sur le jeu de rôle papier de White Wolf, le jeu de Troïka Games possède un background très riche et un scénario captivant. C'est aussi le premier jeu, avec Half-Life 2, à utiliser le Source Engine de Valve Software.

Sponsorisé par Micheal Bay
Bien loin de la Transylvanie des contes de vampires, Darkwatch se démarque en plantant le décors dans un univers western. Le héros, Jericho Cross, hors-la-loi de son état, se fait mordre par Lazare, le plus ancien et puissant vampire du monde. Laissé pour mort après l'affrontement, il se réveille quelques temps plus tard avec des canines plus longues et déterminé à en découdre avec le vilain vampire. Sorti en 2005 sur PS2, le jeu de High Moon Studios séduit grâce à son ambiance et son scénario original, mais sa linéarité et son gameplay un peu mou le desservent. Il reste tout de même un sympathique défouloir.

Ils ont bien changé les soldats allemands
NecroVisioN se déroule lui dans une Première Guerre Mondiale alternative dans laquelle s'affrontent démons et vampires. Ces derniers vous confiront leur arsenal et leurs pouvoirs magiques pour vous permettre de vous débarrasser des zombies allemands et autres démons à cornes. Le jeu en lui même est assez bourrin, on alterne entre les armes à distances et les fatalités au corps à corps à coup de pelle ou de baïonnette. L'univers apocalyptique est très bien rendu, le bestiaire est varié et les ennemis bien modélisés. On regrettera tout de même sa linéarité et la mollesse des déplacements du héros.

Les graphismes font peur en tout cas
Côté jeux indépendants, on retrouve Vampire Slayer sur le Xbox Live. Dans ce FPS multijoueurs, une équipe contrôle les vampires et l'autre contrôle les humains. Les premiers devront user de discrétion pour surprendre leurs adversaires, qui eux pourront compter sur un arsenal d'armes en tous genres. Les parties peuvent accueillir jusqu'à six joueurs, qui peuvent être remplacés par des bots si vous préférez jouer en solo. Mais de toutes façons, comme personne ne joue au titre en multijoueurs, vous devrez jouer contre des bots...


Pour les fans purs et durs de Buffy, et encore...
Outre le Xbox Live, les vampires ont également fait une incursion sur Nintendo DS avec Buffy contre les Vampires : Sacrifice. L'adaptation de la série TV ne casse pas trois pattes à un canard, avec une durée de vie très courte, des graphismes moyens et un scénario qui ne contentera même pas les fans de Sarah Michelle Gellar. Les phases de FPS à l'arbalète ne sont pas les plus convaincantes, on se contente d'avancer dans des couloirs pour tuer des monstres et accéder au prochain couloir.

Avec l’arbalète, le pieu dans le cœur, c'est démodé
On termine ce tour d'horizon par deux jeux développés par les Allemands de Wolfgroup, sortis sur PC. Deux jeux à petit budget qui ne sont même pas arrivés jusqu'en France.
Dark Vampires : The Shadows of Dust : sorti en 2005 en Allemagne, au Royaume-Uni et en Russie. Vous incarnez un chasseur de vampire dont la tête est mise à prix par le "Dark Council", une organisation d'amis des chauves-souris. Équipé de trois armes (des shurikens, un revolver et un arc), vous devrez affronter des vagues de vampires dans cinq niveaux différents. Pas de munitions, ni de trousses de soin : le gameplay est très simpliste.
Le principe est à peu près le même dans Dracula : Days of Gore, sorti en 2007. Le jeu propose toutefois quelques objectifs supplémentaires : détruire des cristaux, sauver des otages, tuer des mini-boss... Autre subtilité du gameplay, vous devrez achever tous vos ennemis tombés au sol à l'aide de votre pieu.
par Croissounet Commenter
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