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eGo en approche
Parce que tout gamer qui se respecte a aussi besoin de pouvoir sauvegarder ses données et se déplacer avec, ZeDen se penche aujourd'hui sur un disque dur externe. L'Iomega eGo, puisque c'est son nom, a 3 caractéristiques intéressantes : il est USB3, sa taille est de 1 To et il est en 2 pouces et demi. Dans la jungle des modèles disponibles, la marque, filiale d'EMC, met en avant sa solidité et sa suite logicielle. Voyons donc ce qu'il vaut dans les faits.


Caractéristiques techniques

Le site officiel du constructeur nous donne les principaux chiffres concernant ce modèle :
  • Cache : 8 Mo
  • Norme : USB 3.0 - 5 Gbits/s et USB2
  • Chiffrement des données : 256-bit AES (solution matérielle)
  • Logiciel : Iomega Protection Suite Software (à télécharger)
  • Poids : 190 g
  • Dimensions : 12,29 x 8,64 x 1,70 cm (L x l x H)
  • Garantie : 3 ans
  • Prix sur le site du constructeur : 189,90 €
Le modèle exact de disque dur embarqué n'est pas indiqué, on ne saura pas avant achat si c'est du Toshiba ou du Seagate, ou encore du Western Digital. Contacté à ce sujet, le constructeur a indiqué que cela pouvait effectivement varier, mais il semblerait d'après le site web officiel que ce soit plutôt du Seagate. De ce fait, les résultats obtenus lors de nos benchs pourraient donc ne pas être tout à fait représentatifs pour tous les eGo qui vont se retrouver sur les différents étals de la planète, si d'autres marques venaient à être embarquées.

Déballage

Format 2 pouces et demi oblige, la boite est toute petite.


Un emballage compact

A l'intérieur, on retrouve bien évidemment le disque dur lui-même, dans sa version silver, bien calé, ainsi que les accessoires. Chose peu coutumière, il n'y a pas de CD-ROM fourni. Non pas que le disque dur soit livré en OEM, mais parce que les logiciel sont directement stockés sur le disque dur. C'est une excellente initiative écologique : pas de CD, qui n'a souvent qu'un intérêt limité, et comme un CD serait plus grand que le disque dur en lui-même, il faudrait faire la boite plus grande. Et qui dit boite plus grande, dit moins de boites par palettes, dit plus de palettes, donc plus de camions et de bateaux pour transporter tout ça.

Si on résume, le bundle est donc constitué des éléments suivants :
Un bundle complet

  • Étui Iomega Drop Guard
  • Câble d’alimentation USB 3.0/2.0
  • Guide de démarrage rapide
  • Pack de logiciels Iomega Protection Suite (téléchargeable)
On peut s’arrêter sur l'étui fourni. Bien plus qu'une simple housse de transport, c'est en fait une coque en silicone très épaisse. D'après le site officiel, une fois paré de cette coque, l'e-Go peut chuter de 2 mètres sans dommage, ce que nous vérifierons bien évidemment un peu plus loin dans cet article.

Installation

Ready to eGo !
Contrairement aux disques durs externe 3 pouces et demi qui sont livrés avec un bloc d'alimentation, les disques dur 2 pouces et demi sont auto alimentés par le port USB, ce qui fait qu'il n'y a qu'un seul câble à brancher. D'un côté, on retrouve une classique prise USB, avec une petite spécificité : habituellement blanche, la partie intérieure en plastique du connecteur est bleue, ce qui signifie que le câble supporte l'USB3. L'autre extrémité à une forme étrange, nouvellement introduite avec l'USB 3. A noter que le câble fourni ne mesure qu'une quarantaine de cm. C'est assez court, surtout que la norme autorise les câbles jusqu'à une longueur de 2 mètres.
Une fois connecté au PC, une LED blanche s'allume à côté du connecteur USB pour indiquer que le disque est sous tension.

Déjà formaté en NTFS !
Après le branchement sur le port USB3 de notre carte mère de test, une Gigabyte P55A-UD3R, le disque dur est immédiatement reconnu par Windows 7 x64 SP1. On peut alors faire le tour du propriétaire. Le disque dur a une capacité réelle formatée de 930 Go, en NTFS. On apprécie formatage dans ce système de fichier, adapté aux gros fichiers (supérieurs à 4 Go), mais il a l'inconvénient de ne pas être supportés par tous les systèmes d'exploitation nativement.

Présentation des logiciels


Iomega Encryption

Ce logiciel est présent directement sur le disque dur, sous forme d'installables pour Windows et pour Mac. Ils sont en fait déposés sur une partition dédiée, vue directement par Windows comme un lecteur CD-ROM, ce qui est très pratique. Cela explique également pourquoi sur la capture précédente, Windows indiquait 118 Mo de pris. Pesant seulement 8 Mo, Iomage encryption (ici dans sa version 3.1) a pour but de profiter, comme son nom l'indique, des possibilités de chiffrement matérielles offertes par l'eGo. En effet, il propose de protéger les données avec de l’algorithme de chiffrement AES 256 (Advanced Encryption Standard, avec une longueur de clé de 256 bits). Cet algorithme à clé privée est, à ce jour, ce qui se fait de mieux : il est utilisé par le gouvernement américain pour protéger des données top secret. Autant dire qu'il est inviolable à l'heure actuelle.

Concrètement, pour activer la fonctionnalité, il faut dans l'outil choisir un mot de passe. Cela va en fait complètement formater le disque dur — cela est heureusement écrit en toutes lettres. Dès que le disque dur est branché, il demande le mot de passe, sinon pas d'accès aux données. C'est donc très simple d'usage.


Chiffrement recommandé par la NSA inside !


Quick Protect

Iomega propose en téléchargement un outil développé en interne, dont le but est de permettre la sauvegarde des fichiers du PC vers le disque dur externe, ou vers les espaces réseau partagés. L'interface est très claire, complète, et le néophyte pourra facilement mettre sa sauvegarde en place. Cela manque peut-être d'options avancée, mais le niveau de finition est appréciable. Tout juste peut-on déceler quelques erreurs de traduction sur certains panneaux de l'interface.


Il porte bien son nom


Protocole de tests

Un disque dur externe a pour but principal de faire du stockage, l'aspect performance n'est donc pas si critique que pour un disque destiné à recevoir un système d'exploitation des applications et des jeux, par exemple.

Nous allons donc plutôt nous attarder sur les débits offerts par le disque d'Iomega, aussi bien en lecture et en écriture, et comparer l'USB 3.0 par rapport à l'USB 2.0 qui date déjà de plusieurs années. Autre point d’intérêt particulier, nous allons voir si la mise en place du chiffrement des données en AES, bien que réalisé matériellement, a des impacts sur les performances.

Crystal Disk mark
Nous allons utiliser l'outil de benchmark Crystal Disk mark, qui sait mesurer en une seule fois les principaux débits intéressants d'un disque dur. Dans notre cas, on va se limiter à :
  • les débits en lecture et écriture séquentielles, en Mo/s
  • les débits en lecture et écriture aléatoires, avec des blocs de 512 Ko, en Mo/s
Chaque benchmark sera réalisé en interne 5 fois de suite, et l’interface présente la moyenne de ces 5 passes.

Résultats de tests


USB 2.0

Un résultat de benchmark en USB 2
Commençons par brancher le disque en USB 2. Cette norme a une bande passante de 60 Mo/s, à partager entre tous les périphériques USB. Tous les disques durs modernes en SATA ont des débits largement supérieurs à cette bande passante: l'USB 2 doit être ici un goulot d'étranglement

Séquentielle (Mo/s)Aléatoire (Mo/s)
Lecture33,4521,48
Ecriture27,4626,42
Lecture (AES)33,5021,76
Ecriture (AES)27,4926,48

A la lecture du tableau, on peut faire 3 constats :
  • Le disque dur sature l'interface USB 2, comme prévu
  • L'utilisation du chiffrement AES n'a strictement aucun impact dans ce cas
  • La bande passante de l'USB 2.0 annoncée à 60 Mo/s est toute théorique, puisqu'on ne l'atteint pas ici alors qu'on est dans les conditions extrêmes. A priori, c'est très souvent le cas avec les contrôleurs des disques durs externes, qui sont limité à 30-35 Mo/s réels.

USB 3.0

Un résultat de benchmark en USB 3
La norme USB 3.0 a une bande passante maximum de 600 Mo/s. Aucun disque dur seul n'a, à ce jour, n'a la capacité de saturer cette interface. On voit que la courbe de débit mesuré diminue au fur et à mesure de l'avancée vers l'extérieur des plateaux du disque dur. Cette courbe est normale, et montre qu'il n'y a pas saturation de l'interface.
Séquentielle (Mo/s)Aléatoire (Mo/s)
Lecture95,6036,54
Ecriture92,2636,85
Lecture (AES)95,837,11
Ecriture (AES)92,1636,45

Avec une moyenne supérieure à 90 Mo/s, aussi bien en lecture qu'en écriture, le passage à l'USB 3.0 par rapport à l'USB 2.0 permet de multiplier par 3 les débits réels ! Comme à l'accoutumée, les débits en écriture sont inférieurs à ceux en lecture, normal vu qu'il y a des opérations supplémentaires à réaliser. Encore une fois, on remarque que l'implémentation de l'AES n'a aucun impact, cela est directement lié au fait que ce chiffrement est réalisé matériellement. A priori, le contrôleur en charge de réaliser l'opération fait ça très bien.

Chute

Nous avons fait tomber l'eGo 1 To, bien protégé dans sa coque, d'une hauteur de 1m30, sur un sol en lino. Cela est une hauteur moindre que ce que le constructeur indique, mais nous craignons aussi que le silicone fasse rebondir le disque. Bien évidemment, le disque était éteint lors de cet essai sortant quelque peu de l'ordinaire. Bien que le bruit lors de l'impact ne soit pas agréable à entendre, le eGo a très bien supporté cette petite expérience.

Conclusion

Au final, l'eGo se révélé être un excellent disque dur externe haut de gamme, capable d'affronter tous les aléas de la vie trépidante d'un gamer. Sa coque le protégera efficacement de toutes les chutes, sa large capacité permet de stocker largement ses données, et les logiciels, faciles à télécharger, se sont révélés à la hauteur. On adore, même si le prix de ce To de disque est élevé, la faute aux inondations en Thaïlande.

Produit recommandé par ZeDen


par Xpierrot 4 commentaires, dernier par Xpierrot
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Commentaires

Seel

Nouveau
Nb msg : 2
(#1) 29 mars 2012 à 13h13
Bonjour,
Il serait intéressant de savoir quel est le disque dur dedans. Seagate, WD ou toshiba.
Pour la chute le résultat est pas mal en effet. A rappeler que la chute si le disque dur est en fonctionnement risque d'avoir d'autres effets. Les têtes de lectures restant prêt des plateaux de toutes façons.

Je me permet de donne un lien utile pour Réparer un disque dur....puisque nous sommes dans le sujet.
Xpierrot

Responsable Hardware de Zeden
Nb msg : 1500
(#2) 29 mars 2012 à 17h20
Seel >
Le constructeur n'a pas pu nous dire la marque et le modèle
La chute est tolérée par le disque si celui ci est éteint.

tu bosses pour ce site de réparation de DD ?
Marchez doucement car vous marchez sur mes rêves
Seel

Nouveau
Nb msg : 2
(#3) 31 mars 2012 à 05h59
Bonjour Xpierrot,
Effectivement je m'occupe du SEO pour ce site. D'ailleurs on peut écrire quelques articles intéressant pour ton site si tu veux.

Je me suis renseigner pour le Iomega en question puisque c'est quand même le sujet de la page. A priori il embarque un disque dur de marque Seagate.
De toutes façons il ne reste plus que 3 constructeurs depuis le rachat de Hitachi (branche HDD) par WD en mars qui sont donc WD 50% des parts de marché, Seagate 43% et le plus petit Toshiba qui devrait se lancer dans les 3.5 pouces aussi.

Bonne continuation
Xpierrot

Responsable Hardware de Zeden
Nb msg : 1500
(#4) 31 mars 2012 à 09h00
Merci de l'information concernant le DD seagate, je vais indiquer cela dans l'article.

pour le reste, je t'ai contacté en MP
Marchez doucement car vous marchez sur mes rêves

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