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splintercelldoubleagSam Fisher (en photo ci-contre), c'est un peu comme un vieux pote qu'on verrai une fois par an pour passer un petit moment en sa compagnie. A chaque fois qu'on a terminé de jouer avec lui, on n'est pas triste car on sait que l'année prochaine il reviendra nous voir. Alors quand j'ai testé Splinter Cell : Double Agent au Festival du Jeu Vidéo j'y allais en sachant déjà ce que j'allais voir. Et il se trouve que mon vieux pote n'à pas trop changé depuis la dernière fois : il bouge toujours aussi bien, il a plein de gadgets tous plus ingénieux les uns que les autres et il s'embarque toujours dans les aventures les plus folles.

Par exemple, ce coup-ci Sam Fisher va devoir infiltrer une organisation terroriste tout en gardant contact avec l'agence qui l'emploie, d'où le nom du jeu : Double Agent. Cette situation va donner lieu à un certain nombre de choix décisifs durant la campagne qui auront une influence sur la suite des évènements. UbiSoft à beaucoup mis l'accent sur cet aspect du gameplay dans la promotion du jeu mais je n'ai pas vraiment eu l'occasion de pouvoir vérifier par moi-même lors du salon.

T'as pas changé


Splinter Cell : Double Agent reste dans la grande tradition de la série et n'à pas à pâlir devant ses aînés, il ne renouvelle cependant pas le style comme c'était annoncé par Ubi. En tant que meilleur jeu d'infiltration, Splinter Cell excelle. Par contre, il ne faut pas jouer la méthode bourrin au risque de s'ennuyer. S'il est possible de traverser les niveaux en tirant sur tous les ennemis, le fun n'est pas au rendez-vous et si l'on joue à Splinter Cell c'est vraiment pour sa dimension infiltration. C'est là que le jeu prend sa source et s'épanouit. On ouvre les portes en les crochetant, on rentre sans bruit dans la pièce plongée dans l'ombre. Une fois la ronde des gardes analysée on les contourne aidé par notre vision infrarouge. C'est lorsqu'on est sur le fil que l'adrénaline monte dans le jeu.
On regrettera cependant que l'IA ne soit vraiment pas bien réglée dans la version testée. Peut-être que les problèmes seront réglés d'ici là, mais ça gâchait vraiment le plaisir du jeu. Quand un garde muni d'une lampe torche ne vous voit pas à deux mètre alors que la pièce est relativement bien éclairée, ça fait un peu tâche.

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Léger Lifting


Comme dans les précédents opus, on remarque tout de suite l'aspect soigné des graphismes. Les animations de Sam Fisher sont particulièrement bien rendues, ainsi que celles des ennemis. La modélisation n'est pas en reste, armes comme personnages sont particulièrement bien rendus. L'ambiance graphique générale du titre est très bonne, les différences de tons suivant les lieux (vous pouvez les voir sur les photos qui parsèment l'article) donnent vraiment un petit plus au titre. Cependant, la qualité graphique du titre est assez inégale, certaines textures par exemple sont particulièrement hideuses voire mal appliquées, mais je chipote un peu. Là ou on s'inquiète un peu c'est lors des missions en extérieur avec des grosses chutes de framerate qui nuisent au titre.
Encore une fois on espère que ceci sera corrigé d'ici la sortie

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Splinter Cell : Double Agent reste dans la grande tradition de la série et sera forcément un très bon titre d'infiltration si UbiSoft arrive à corriger les problèmes d'IA d'une part et de framerate d'autre part.
par utr_dragon Commenter
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