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Installation

Aussitôt branché, aussitôt reconnu
Un éternel débat dans la communauté des audiophiles et des créateurs de contenu : plutôt USB ou XLR ? L'avantage indéniable du premier cité est clairement sa simplicité d'installation, et ici notre exemplaire ne déroge pas à la règle. Nous sommes face à un plug-and-play. Pas de soucis d'installation donc, un bonheur. Le microphone est immédiatement reconnu par l'ordinateur une fois le câble de 2 mètres branché, et laisse apparaître un éclairage paramétrable via le bouton central du plus bel effet. La grille protégeant la capsule est également éclairé dans la couleur choisie, dans une lumière fixe indiquant que le micro est « ouvert », et donc en captation. Cette même grille s'éclaire en rouge clignotant lorsque l'on passe en mode muet. Impossible de se tromper.

Modularité

Plus qu'à dévisser et poser sur un bras
Fourni déjà installé sur son socle, Endgame Gear nous permet de le retirer très simplement en dévissant la vis à main situé à l'arrière du pied. Vous pourrez soit le réinstaller, aussi simplement que vous l'avez détaché ; ou le poser sur un bras articulé. Le tout, en à peine quelques secondes et sans effort. Le produit étant peu lourd  – 820 grammes avec le socle – , vous pourrez aisément l'intégrer sur un bras premier prix. Une modularité parfaite en somme.

Directivité

Le XSTRM est un microphone de type cardioïde. Ce mot quelque peu savant sert en réalité à imager le champ de captation autour de la capsule en forme de cœur, l'intérieur étant le périmètre dans lequel la membrane est censé capter de manière optimale. Pour faire simple, lorsque l'on est bien en face, le son est au maximum de sa qualité, et lorsque l'on est derrière, au minimum de ses capacités. Concrètement, si votre clavier mécanique est à l'arrière de la capsule et vous en face de cette dernière, votre voix devrait être claire et le bruit de vos switchs presque imperceptible. Et bien malheureusement, après avoir réalisé le test il faut reconnaître que le bruit reste bel et bien perceptible, même s'il est largement atténué. Cependant, nous sommes dans la moyenne haute vis à vis de ce que propose la concurrence. Un autre élément à relever est qu'il aurait été bénéfique de profiter de ce design atypique en 3 faces pour proposer plusieurs directivités comme c'est le cas sur des microphones vendus dans cette tranche de prix. A défaut, le fabricant a doté son produit d'une fonctionnalité non négligeable : une suppression des bruits parasites via intelligence artificielle. Nous y venons dans le prochain point.

Réglages

Le bouton magique
Le potentiomètre est simple, à gauche pour diminuer le gain, à droite pour l'augmenter. Un appui sur ce dernier permet de faire défiler les couleurs et modes d'éclairage. Le bouton « mute » est ici clairement indiqué sur le haut du microphone et passe la lumière du produit en rouge clignotant. Point intéressant, il est possible notamment de se servir de la prise jack située à l'arrière pour se monitorer ; ou de s'en servir comme d'une carte son externe et avoir l'audio de son ordinateur sur le même périphérique d'écoute, pratique. Enfin, à l'arrière, il est possible d'activer une réduction de bruit de fond gérée par une intelligence artificielle en utilisant le bouton switch. Cette fonctionnalité est tout simplement bluffante. Cependant, là où le bat blesse, c'est qu'il n'y a pas d'application ou de logiciel dédiée afin de régler plus en détails le microphone, ainsi que les différents niveaux. Par exemple, si vous souhaitez faire transiter par le microphone le son de votre jeu ainsi que le monitoring, vous ne pourrez pas régler le mixage et définir si vous souhaitez entendre plus votre voix ou votre jeu et inversement. Cette application aurait également fait sens pour définir l'intensité de la suppression via l'intelligence artificielle.

Qualité de l'audio

N'y allons pas par quatre chemins : le Endgame Gear XSTRM est au niveau des meilleurs microphones du secteur pour la production de contenu. En effet, le grain chaleureux de la voix, le timbre et le son cristallin qui en ressort est d'un rendu professionnel. Ajoutons à cela le fait qu'il est pour l'instant le seul périphérique grand public destiné aux streamers à enregistrer en 24 bits / 192 kHz et vous comprendrez pourquoi nous parlons ici de « rendu professionnel ». Pour vulgariser, enregistrer à ce taux permet d'avoir plus de possibilités en post-production, et plus de détails captés sur le spectre audio. Le timbre est naturel, et accentue très légèrement les mediums sans dénaturer les basses. Les aigus quant à elles sonnent très justes. Le son étant fidèle, il sera donc aisé en post-traitement d'y ajouter une couche de graves afin d'obtenir un rendu plus radiophonique. Nul doute que beaucoup trouveront ici un microphone qui correspond à leurs attentes de par le timbre ainsi que la possibilité d'enregistrer à ce taux d'échantillonnage, habituellement réservé au secteur audiovisuel ou à l'industrie musicale. Nous vous laissons en juger avec cette vidéo.



En résumé, l'intelligence artificielle rempli son rôle, et offre une absence de bruits parasites digne des meilleurs interfaces XLR ; sans devoir se battre avec une tonne de câble, juste en activant un bouton. Cette dernière n'altère pas la voix, fait rare. Vous l'aurez compris, nous sommes sur un très bon microphone.

Assez parlé, passons au verdict !
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par La-Wisse Commenter
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Fiche technique :
  • Modèle : XSTRM
  • Type de directivité : cardioïde
  • Châssis : métal
  • Bande passante : 20 Hz - 20 kHz
  • Connectivité : USB-C
  • Monitoring : Oui, via prise jack 3,5 mm
  • Taux d'échantillonnage : 24 bits/192 kHz
  • Filtre anti-plosive : oui, interne et externe
  • Poids : 820 grammes avec le pied
  • Garantie : 2 ans
Prix : 129,90 euros