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Une fois allumé
Dans un premier temps, nous parlons du point le plus important, le confort. Les touches sont très douces au toucher grâce au revêtement en caoutchouc, le tout en étant incurvés, ce qui est gage d'un grand confort : ceci même après une longue phase de jeu, ou pire encore, une longue phase de frappe. De plus, le bruit produit reste normal : comparés aux switchs Cherry MX Blue par exemple, les Red font preuve d'une nuisance sonore très acceptable. Néanmoins, la différence entre un clavier à membrane et celui-ci est clairement perceptible : la frappe sur un modèle mécanique est évidemment plus bruyante, c'est un détail qui pourra agacer l'entourage et qui peut dégoûter les adeptes du silence. Et puis enfin, ces nuisances sonores sont moins perceptibles dans le cadre d'une utilisation vidéoludique, notamment parce que beaucoup de joueurs utilisent un casque.

Nous conseillerons à ceux qui écrivent beaucoup de plutôt s'orienter vers la variante que propose Mad Catz, dotée de switchs MX Brown, bien plus polyvalents. En effet, les switchs Red étant trop sensibles, vous risqueriez de faire énormément de fautes de frappe. En revanche, en jeu le Strike 4 fait ses preuves : la réactivité est impressionnante et on apprécie grandement le fait que le traitement simultané de plusieurs touches soit efficacement pris en charge par le N-key rollover. Aucun problème pour les frappes multiples donc, si vous vous amusez à activer 8 ou 10 touches simultanément, leur saisie sera reconnue.

Ce qui est assez surprenant, c'est que les touches s'enfoncent progressivement et sous l'effet d'une légère pression. Tout aussi insolite, le contact se fait avec une très courte distance parcourue, de l'ordre du millimètre. C'est très différent d'un clavier classique à membrane, et tout autant perturbant. Il faut apprendre à écrire sans enfoncer les touches à fond. En somme, avant de nous habituer, lors d'une saisie de texte ou d'une session de jeu, nous restions sans nous en apercevoir appuyés sur les switchs par mégarde : le problème est qu'il est difficile de sentir lorsqu'on a appuyé sur une touche ou pas.

Le rétroéclairage est de qualité, au cas où vous joueriez dans l'obscurité, il fera parfaitement le travail de rendre lisibles les touches du Strike 4 sans pour autant abîmer vos yeux par sa lumière et cela, même avec la puissance réglée au maximum. Même si le logiciel n'est pas évident à utiliser, il faut dire que les effets proposés sont très réussis et variés. D'ailleurs, en parlant du logiciel, on a l'impression qu'il date d'une décennie... Il devrait être retravaillé, sans quoi la marque n'ira pas loin face aux concurrents qui proposent de véritables logiciels ergonomiques, comme Synapse de Razer ou Swarm de Roccat, qui permettent de paramétrer ses périphériques avec une aisance marquée et un certain plaisir. Pour ce qui est des fonctionnalités proposées, eh bien il y a les touches multimédias sur le haut du clavier, et c'est à peu près tout.

Il est désormais temps de conclure !
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par Shadoy Commenter
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Fiche technique :
  • Type de clavier : mécanique
  • Switchs : Cherry MX Red
  • Type de connecteur : USB 2.0
  • Dimensions : 463 x 42 x 156 mm
  • Poids : 1,5 kg
  • Longueur du câble : 1,8 m
  • Rétroéclairage RGB
  • Anti-ghosting avec N-key rollover (NKRO)
Prix : 129,99 €