Après plusieurs jours passés en compagnie de ce modèle filaire venu du froid, l'heure est au bilan, et il est positif. Cette souris mérite vraiment qu'on s'y intéresse pour plusieurs raisons.

Le design général est réussi, alliant sobriété et classe. La forme est également un excellent point, et le confort est omniprésent. On peut vraiment la prendre de la manière qu'on préfère, rien ne s'y oppose. Le choix des revêtements contribue aussi beaucoup à cette impression d'être à son aise dès le moment où on la touche.

La partie logicielle quant à elle nous a bien plu. En effet, son interface est claire, sobre, et offre un nombre important de réglages. Les paramètres les plus pointus techniquement sont regroupés au même endroit, et l'ensemble ne tombe pas dans le jargon technico-marketing comme on le voit parfois dans les pilotes unifiés de marques uniquement tournées vers le gaming. Il faut aussi souligner sa légèreté, avec juste 3 Mo, il trouvera vite sa place sur n'importe quelle machine. En revanche, on espère que rapidement sera corrigé le petit défaut de jeunesse lié à la sélection de la langue de l'interface.

Abordons maintenant la partie jeu, raison d'être de ce type de produits. C'est du pur bonheur, tout simplement. Avec un capteur comme le Pixel Art 3310, on imaginait bien que cela allait être le cas mais c'est confirmé. La précision est au rendez-vous, aidée par des patins qui glissent de manière savamment dosée. Que ce soit en solo sous Borderlands 2 ou en multi sous Battlefield 4, la Castor fait des merveilles.

Alors bien sûr, on pourra toujours arguer qu'elle manque de boutons, mais le nombre idéal varie vraiment selon les personnes et le type de jeu considéré. Le constructeur a opté pour la valeur sure de 2 boutons sur la tranche et d'un bouton sous la molette, difficile de lui en vouloir.