Malgré la promesse plutôt alléchante d'un FPS à l'ambiance glauque ponctué d'ennemis sortant de nulle part aléatoirement, CDF Ghostship devient très vite barbant. Le jeu pompe allègrement sur Dead Space pour l'ambiance et le design du vaisseau et les monstres sortent de cocon qui font étrangement penser à la saga Alien. Même si les événements sont en effet aléatoire, on se retrouve inlassablement dans les mêmes couloirs à tirer sur les mêmes types d'ennemis en se demandant ce qu'on fait là. Ce qui d'ailleurs n'est pas une question illégitime puisqu'on pourrait croire que dans le futur, personne ne devrait être assez stupide pour envoyer sur un vaisseau mystérieusement à la dérive un marines seul et sans arme.

Pour palier un peu au rébarbatif nettoyage de couloirs sans fin, le jeu propose aussi des énigmes tout aussi répétitives et de piètre qualité. Le « scénario » nous encourage à trouver ce qui est arrivé à ce fameux vaisseau, même si il ne faut pas avoir l'âme de Sherlock Holmes pour comprendre qu'une forme de vie alien a infecté puis exterminé tout l'équipage avant de s'installer à bord, et que la seule solution serait de « napalmer » le tout sans ménagement. Non content de son déjà rébarbatif mode campagne, CDF Ghostship se permet aussi de proposer toute une farandoles de modes supplémentaires. Et pourtant les modes n'échappent pas à la règle : malgré leur nombre ils n'ont de différent que leur noms. Il s'agit au choix de plomber tout ce qui se trouve devant soi ou de survivre un certains temps (en plombant tout ce qui se trouve devant soi).