Rien de tel que le temps pour parfaire notre jugement sur les boitiers. Le P380 ne déroge pas à la règle : voilà près d'un mois qu’il tourne tous les jours, avec des exercices éprouvants pour le processeur et la carte mère. Ce qui frappe immédiatement, c'est l'esthétisme du boîtier. La façade avant en aluminium peinte en noire a vraiment de la gueule.

Dommage qu'à cause de cette façade, vous serez privé de « sorties » du lecteur de disques en format 5,25 ". Malgré la présence d'une zone de fixation de deux slots 5,25" à l'intérieur de la tour, Antec n'a pas souhaité percer sa façade avant. Il vous faudra donc vous acquitter d'un lecteur au format slim, et ces lecteurs sont souvent plus onéreux avec un choix de référence limité. L'ère du tout dématérialisé prend de plus en plus de place : les supports physiques font la place aux téléchargements. Mais comment faire si lors de l'installation, le système d'exploitation  – installé depuis une clé USB  – ne reconnait pas la carte réseau ? Il vous sera alors difficile d'installer des drivers avec les CDs fournis par les fabricants, et il faudra alors se débrouiller avec un 2eme équipement, lui connecté, ou bien faire appel à un ami.

Les filtres anti-poussières font quant à eux leur travail, même si un mois ne donne que peu de recul sur le sujet, pour pouvoir parfaitement juger de cet aspect – y compris dans un antre de gamer poussiéreuse.