Autant Doom est considéré comme le premier vrai jeu de tir subjectif, autant Duke Nukem 3D a apporté des innovations techniques qui ont révolutionné durablement le genre. En effet, pour la première fois dans un FPS, le personnage peut courir, sauter, nager et même voler grâce à son jet-pack ! La présence de nombreux éléments destructibles dans le décor est également une nouveauté.

Le jeu est divisé en 3 épisodes :

• L.A. Meltdown
• Lunar Apocalypse
• Shrapnel City

Par rapport aux épisodes précédents, Duke Nukem 3D adopte un ton résolument plus adulte : sexe, flingues et rock'n'roll. Entre deux canardages, Duke fait régulièrement des commentaires plein d'humour noir et de grivoiseries, qui deviendront rapidement la marque de fabrique du jeu. Autre élément de succès, de très nombreuses références cinématographiques (Alien, Evil Dead, Terminator, Star Wars, 2001, Indiana Jones), télévisuelles (Star Trek) de l'actualité de l'époque (plusieurs apparitions de l'affaire O. J. Simpson) et même d'autres jeux (Doom). Comme en souvenir de ses premières aventures, Duke Nukem chasse les aliens le plus souvent sur Terre, où il nous fait visiter des lieux peu fréquentables (cinéma porno, boîte de nuit avec stripteaseuses, prison...) avant de s'envoler sur la Lune, pour revenir ensuite dans un final fracassant.

---

La version Megadrive n'est sortie qu'au Brésil.

---

La version Saturn a été développée par Lobotomy Software. Le moteur pour cette version du jeu n'est pas le Build Engine, mais une version modifiée du moteur d'Exhumed. La version Saturn de Duke Nukem 3D contient le jeu Death Tank Zwei qui se débloque une fois que le joueur a détruit tous les toilettes du jeu, ou alors s'il possède une sauvegarde de Quake sur sa console. Cette version contient également un niveau secret baptisé « Urea 51 ».

---

Liens externes :
www.rancidmeat.com/project.php3?id=1
www.jonof.id.au/jfduke3d
vision.gel.ulaval.ca/~klein/duke3d
Ces sites proposent des moteurs OpenGL pour Duke Nukem 3D qui tirent profit des dernières générations de cartes graphiques.

COVID-19